Le Compagnon rouge (Silene dioica)
Publié le 1 Mars 2023
Origine du nom : du latin « silene », nom grec donné à cette fleur par Théophraste, l’inventeur de la botanique, et du grec «dioica = di oikos» (deux maisons) allusion à la séparation des fleurs mâles et femelles chez cette plante
Allemand/ dialecte : Taglichtnelke
Observation : le 29 juin le long de fossés à Niederstinzel
Famille de plantes : celle des Caryophyllaceae, comme l’œillet des fleuristes et les stellaires dont le Mouron des oiseaux et la Stellaire graminée. La famille comprend 2000 espèces réparties en 80 genres. La plupart sont des herbacées disséminées dans l’hémisphère nord, le bassin méditerranéen en particulier.
Cette famille est homogène. Les caractères communs sont :
les feuilles opposées fixées sur des nœuds. Ce sont des épaississements d’anneaux de vaisseaux de la plante qui la rendent fragile à ces endroits.
La plupart des genres sont de symétrie axiale de type 5. Les pétales sont parfois soudés comme chez le silène ou non.
Les graines, souvent recouvertes de picots, sont contenues dans une capsule s’ouvrant avec des dents ou des fentes.
Hauteur: 30 à 90 cm, plante vivace
Tige : mollement pubescente (= poils ras peu nombreux) terminée par une grappe de petites fleurs rouges
Feuilles : en forme de lance ou ovales, sans dents. Les feuilles sont groupées par 2, opposées sur un même nœud de la tige et portées par un pétiole dans le bas de la fleur.
Floraison : avril à septembre, fleurs inodores
Habitat : prairies grasses ou humides, chemins creux, fossés, rives des cours d'eau
Utilisation particulière : contient des tensio-actifs et servait de détergent comme sa cousine la saponaire.
Cuisine : les feuilles jeunes se consomment en salade ou cuites.
Médecine : pas d’usage en médecine traditionnelle mais d’autres silènes étaient utilisés contre les blessures et les hémorragies.
Texte et photos Roland Gissinger (Anab)
Sources bibliographiques voir index biodiversité