La salamandre tachetée (Salamandra salamandra)
Publié le 24 Octobre 2015
Nom scientifique : Salamandra salamandra (Linnaeus, 1758)
Nom français :
salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu.
Nom français :
salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu.
Observation : 14 mai à Voellerdingen
Classification : Classe des Amphibiens, Il s'agit de l'un des urodèles les plus répandus et les plus reconnaissables d'Europe.
Dimensions: 16 à 30 cm
Poids : 40 à 55 grammes
Classification : Classe des Amphibiens, Il s'agit de l'un des urodèles les plus répandus et les plus reconnaissables d'Europe.
Dimensions: 16 à 30 cm
Poids : 40 à 55 grammes
Description :
Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre avec une autre espèce : un long corps noir mesurant dans les 20 cm, tacheté de jaune (parfois d'orange) à la peau luisante semblant huileuse. Elle se déplace lentement, d'une démarche pataude et a la particularité de pouvoir régénérer des parties perdues ou blessées de son corps très rapidement et de se défendre par la sécrétion de plusieurs neurotoxines dont, le salamandarin.
Ils provoquent le rejet instantané de l'animal s'il est ingéré. Les humains peuvent faire des réactions plus ou moins violentes et allergiques au contact de sa peau
Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre avec une autre espèce : un long corps noir mesurant dans les 20 cm, tacheté de jaune (parfois d'orange) à la peau luisante semblant huileuse. Elle se déplace lentement, d'une démarche pataude et a la particularité de pouvoir régénérer des parties perdues ou blessées de son corps très rapidement et de se défendre par la sécrétion de plusieurs neurotoxines dont, le salamandarin.
Ils provoquent le rejet instantané de l'animal s'il est ingéré. Les humains peuvent faire des réactions plus ou moins violentes et allergiques au contact de sa peau
Biologie et activité:
Elle se déplace lentement. C'est un chasseur nocturne grâce à une vision infrarouge. Il est actif de février/mars à octobre/novembre, mais aussi en hiver selon la température.
Son activité de chasse se déroule de février/mars à octobre/novembre, mais peut également avoir lieu en décembre/janvier selon la douceur des températures hivernales. Elle hiverne le reste du temps, seule ou en groupe, dans les mêmes abris que ceux utilisés en période d'activité, à savoir sous des pierres, dans divers trous (terrier de rongeurs, trou de taupe etc.) ou dans des cavités de bois morts.
Elle se déplace lentement. C'est un chasseur nocturne grâce à une vision infrarouge. Il est actif de février/mars à octobre/novembre, mais aussi en hiver selon la température.
Son activité de chasse se déroule de février/mars à octobre/novembre, mais peut également avoir lieu en décembre/janvier selon la douceur des températures hivernales. Elle hiverne le reste du temps, seule ou en groupe, dans les mêmes abris que ceux utilisés en période d'activité, à savoir sous des pierres, dans divers trous (terrier de rongeurs, trou de taupe etc.) ou dans des cavités de bois morts.
Reproduction
Les accouplements ont lieu en milieu terrestre ; la femelle met bas entre janvier-février et mai jusqu’à une cinquantaine de petites larves qu’elle dépose dans l’eau en une seule ou plusieurs fois, après une période de gestation de plusieurs mois débutée en été.
Les accouplements ont lieu en milieu terrestre ; la femelle met bas entre janvier-février et mai jusqu’à une cinquantaine de petites larves qu’elle dépose dans l’eau en une seule ou plusieurs fois, après une période de gestation de plusieurs mois débutée en été.
Les jeunes sont autonomes à la naissance et acquièrent leur maturité sexuelle à l’âge de 3 à 6 ans. La longévité approche une vingtaine d’années.
Nourriture :
L’adulte s’alimente de toutes sortes d’invertébrés trouvés au sol (coléoptères, chenilles, vers de terre…) ; les larves, très voraces, sont opportunistes et consomment des invertébrés aquatiques pour l’essentiel, mais peuvent aussi être cannibales.
L’adulte s’alimente de toutes sortes d’invertébrés trouvés au sol (coléoptères, chenilles, vers de terre…) ; les larves, très voraces, sont opportunistes et consomment des invertébrés aquatiques pour l’essentiel, mais peuvent aussi être cannibales.
Habitat:
Cette espèce privilégie les forêts de feuillus ou mixte. On peut la rencontrer jusqu'à 2300 m d'altitude dans les Pyrénées et 1800 m ailleurs. Encore largement distribuée sur l'ensemble du territoire métropolitain, la Salamandre tachetée souffre de la destruction de ses habitats aquatiques de reproduction, elle et pâtit grandement de la circulation routière lors des migrations de reproduction.
Cette espèce privilégie les forêts de feuillus ou mixte. On peut la rencontrer jusqu'à 2300 m d'altitude dans les Pyrénées et 1800 m ailleurs. Encore largement distribuée sur l'ensemble du territoire métropolitain, la Salamandre tachetée souffre de la destruction de ses habitats aquatiques de reproduction, elle et pâtit grandement de la circulation routière lors des migrations de reproduction.
Protection : Statut de protection : La salamandre tachetée est protégée en France et classée parmi les espèces « à surveiller » dans la liste rouge des vertébrés de France. Sources bibliographiques voir index biodiversité et https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/92/tab/fiche