Climat et COP 21

Publié le 7 Décembre 2015

Organisée par l'ASVI (Association de Sauvegarde de la Vallée de l'Isch), la récente conférence sur le Climat et la COP21 a réuni à Hirschland, un public attentif, soucieux de l'environnement et du devenir de notre planète !

Lire ci-dessous l'article des DNA du 29 novembre 2015

Hugues Stoeckel et Jean-Louis Ims. Photo : JPS (DNA)

Hugues Stoeckel et Jean-Louis Ims. Photo : JPS (DNA)

Les changements climatiques, leurs impacts sur les chaînes alimentaires, sur la vie humaine et de la faune et sur l’économie, ont été abordés lors d’une conférence de Jean-Louis Imbs et Hugues Stoeckel autour de la COP21.
Deux intervenants se sont partagés le temps de parole dans cette conférence sur le réchauffement planétaire.
Pour commencer son exposé Hugues Stoeckel a situé la COP21. « L’objectif de cette conférence est d’organiser la lutte contre le réchauffement climatique qu’il est désormais impossible de nier ». Réduire l’impact sur le réchauffement climatique, tel est bien le problème abordé par Hugues Stoeckel. Il met en avant le fait que les ressources fossiles, comme le pétrole ou le charbon ne sont pas renouvelables et ne répondront bientôt plus aux besoins. Ils pourraient être remplacés par le bois, l’eau en montagne, le soleil, le vent et la chaleur du sol, qui représentent des sources colossales d’énergie. Le conférencier a aussi mis en exergue la déforestation qui prend de l’ampleur, l’avancée des déserts, mais aussi le faut que les océans stockent 93 % de la chaleur, et le danger qui plane sur les récifs coralliens. Avec l’effet de serre qui augmente sensiblement, le niveau de la mer ne cesse d’augmenter, notamment à cause de la fonte des calottes glaciaires. « La terre est malade avec des sols surexploités, érodés, contaminés par les métaux lourds, les pesticides. Il y a péril en la demeure pour les chaînes alimentaires qui vont être perturbées ».
Retour d’expérience
Jean-Louis Imbs a pris le relais pour parler de ses expériences. Sa passion l’a conduit vers des contrées extrêmes, il partage ainsi son temps entre l’Alsace et la Colombie-Britannique. Il a fait escale récemment en Alsace où il est domicilié dans la région d’Ingwiller. Il rapporte chaque fois son témoignage sur les changements brutaux et définitifs que subissent les contrées de l’Arctique et de l’Antarctique suite au changement climatique : dégradation de l’écosystème, fonte des glaciers, des calottes glaciaires portant préjudice à la faune qui ne trouve plus toute sa nourriture. Le recul de la banquise prive de nourriture les ours qui tendent à s’approcher des zones urbanisées.
Dans ses voyages à travers le monde, il a attiré l’attention sur les saumons qui subissent une destruction par la pollution et sur le nécessaire combat pour sauver la faune.
À l’aide d’un diaporama très original de ses propres photos, le conférencier a fait partager par des exemples concrets la perception des impacts du changement climatique. La déforestation, le développement des activités minières ou l’exploitation pétrolière ne sont pas une fatalité. L’impact du changement climatique se fera sentir à travers l’eau avec la sécheresse en certaines périodes, les inondations, les problèmes d’accès à l’eau et à l’assainissement, les inégalités économiques et politiques.
DNA-JPS 29/11/2015
Gilbert Quirin (ASVI), Hugues Stoeckel et Jean-Louis Ims. Photo : Jean-Louis Schmitt (ANAB)

Gilbert Quirin (ASVI), Hugues Stoeckel et Jean-Louis Ims. Photo : Jean-Louis Schmitt (ANAB)

Rédigé par ANAB

Publié dans #Changement climatique, #Actu-conf-films-expo

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