Quiz Anab du jeudi (23 février )

Publié le 23 Février 2017

Bonjour chers amis lecteurs, 


réponse au Quiz de jeudi dernier.


C'est Jean-Claude qui a dégainé le plus vite, très cultivé puisqu'il fait référence aux aventures d'Astérix!.


oui, il s'agit bien de graines de gui picorées par les grives draines sur  les arbres et rejetées après digestion.

Les grives draine ou les fauvettes à tête noire rejettent  ces graines  dans leurs fientes. Comme l'enveloppe des graines est collante comme de la glu et n'est pas entièrement digérée, celles-ci restent accrochées là ou elles tombent, en particulier sur les arbres.
 

 

 

 

Les graines  de gui sont disséminées par les oiseaux

L'histoire d'un pied de gui commence par le transport de ses semences par les oiseaux frugivores, plus précisément baccivores (amateurs de baies). Curieusement, alors que les baies sont rares en hiver, peu d'oiseaux consomment celles du Gui. Les ornithologues qui ont étudié le rôle des oiseaux dans la dispersion du parasite en note deux : la Grive draine (Turdus viscivorus) et la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla). Ces deux espèces ne se nourrissent pas uniquement de baies de gui : elles présentent un régime alimentaire généraliste.


La Fauvette à tête noire, qui possède un bec fin et un gosier trop petit, ne peut avaler la baie. Elle la prélève dans une touffe de gui et va consommer la pulpe sucrée sur une autre branche ou un autre arbre. Elle pratique habilement le dépulpage : en 15 à 20 secondes, elle retire la graine, la colle sur la branche, et avale ce qui reste de pulpe. Cette fauvette est donc pour le gui une véritable providence. Grâce à elle, ce sont des centaines de "petits chewing-gum verts" qui se retrouvent collés chaque jour sur les branches des arbres, solidement fixés à l'écorce par la viscine, et prêts à germer dès le printemps (voir illustration dans notre précédent article "Le Gui, une plante parasite au cycle de vie original"). Et, contrairement à ce qui a été dit, il est utile de préciser ici que la germination des graines ne nécessite pas qu'elles transitent par le tube digestif d'un oiseau.

La mésange bleue (Parus caeruleus), au contraire, consomme uniquement les embryons chlorophylliens semés par la grive et la fauvette, limitant en cela la dissémination du parasite.

Dispersion à courte distance et dispersion à longue distance

Les mécanismes de dispersion à courte distance du Gui sont bien connus. Ceux décrits chez la Fauvette à tête noire et la Grive draine en sont de bons exemples dans la mesure où ils participent à la surinfestation d'un arbre ou d'arbres voisins, ce qui explique la concentration parfois importante de gui à l'échelle d'une station. Par ailleurs, certains arbres sont plus guités que d'autres, cela s'explique par le fait que les oiseaux préfèrent visiter les arbres plantés en alignement, les arbres des lisières et les d'arbres dont la cime est accessible au-dessus de la canopée. Enfin, dans certaines régions particulièrement guitées, la ressource en baies devient telle qu'elle peut modifier le comportement migratoire des oiseaux. Cela a été observé en Allemagne où la Grive draine devient sédentaire et passe l'hiver à basse altitude se nourrissant abondamment de baies de gui et participant ainsi à la surinfestation de la population d'hôtes.

Ce texte  est copié de l'excellent article de l'ENS de Lyon
que je vous recommande si vous voulez tout savoir sur le gui

lien :http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/la-plante-du-mois/le-gui-une-plante-parasite-dispersee-par-les-oiseaux

Graines de gui rejetées par les grives draines sur les arbres

Graines de gui rejetées par les grives draines sur les arbres


Nouveau QUIZ, nouvelle énigme.

Wàs ìsch dan des ?

Qu'est-ce que c'est ce truc??

Trouvé dans la nature sauvage de notre région.
Qu'est-ce que c'est ce truc??

Trouvé dans la nature sauvage de notre région.
Nom , prénom!


Réponse la semaine prochaine, en attendant, vous pouvez proposer vos réponses dans les commentaires ci-dessous.

            J'attends vos réponses avec impatience.

Belle semaine
Roland
Quiz Anab du jeudi (23 février )

Rédigé par ANAB

Publié dans #Quiz

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D
Mea Culpa <br /> Mes excuses Michael!<br /> je vous prie de trouver ci-après le lien ou j' ai tiré le texte.<br /> champyves.pagesperso-orange.fr/champignons/fichier_htm/autres/...<br /> "Bizarre, vous avez dit bizarre! "<br /> Cordialement
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M
Je dirais aussi Xylaire polymorphe , ses autres noms vernaculaires peu engageants sont: doigt de satan ou encore doigt du mort....
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A
... merci ddelssas pour les photos 2 et 3 !
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D
Bonjour les insomniaques,<br /> Pourrais je proposer " Xilaire polymorphe" ou "Xylania Polymorpha " <br /> <br /> "en massue irrégulière se rétrécissant à la base en un pied ou très court ou inexistant, mate, noirâtre, verruqueuse, 10 cm de haut, 3 de large ;<br /> <br /> <br /> <br /> Chair : <br />  <br /> blanche, compacte, subéreuse, légère ;<br /> <br /> <br />  <br /> sporée brune ;<br /> spores allongées, 20-32 x 5-10 µ, planes ou réniformes, pourvues d'une fente germinative, droite, longitudinale ;<br /> <br /> non comestible.<br /> <br /> Stroma de consistance dure et de forme allongée, irrégulière à difforme mais le plus souvent claviforme, digitiforme ou bulbeux, rétrécie à base sans pourtant réellement parler de pied. <br /> <br /> Le corps est fait d'une chair fibreuse, presque blanche avec base plus foncée entourée d'une croûte noirâtre constituée d'une couche superficielle unique de périthèces d'environ 1 millimètre de large. <br /> La surface dure, brun foncé à noire de ce stroma est bosselée par ces périthèces moyennement proéminents, s'ouvrant à l'automne, à maturité des spores, de minuscules trous visibles à la loupe : les ostioles.<br /> Solitaire ou le plus souvent en troupes d'individus connés, ce saprophyte assez courant, vient sur bois morts de feuillus, branches ou billes à terre, souches et racines, surtout de chênes et de hêtres. On pourra parfois aussi le trouver directement à terre, mais en réalité, il se trouve greffé sur bois enterré.<br /> Il est visible toute l'année, sans pour autant être pérenne, mais ses stromas noirs et coriaces passeront sans grand problème l'hiver, attendant qu'une nouvelle génération ne vienne les détrôner. Les nouvelles pousses interviennent dès le mois de mars, d'abord presque sphériques, s'allongeant ensuite pour atteindre la taille qu'on lui trouvera plus tard : aussi long et gros qu'un doigt. C'est à cette époque de la poussée que les carpophores en développement se couvrent entièrement d'une fine poudre sauf pour le sommet qui reste nu et blanchâtre (voir photos 2 et 3). Cette poudre, d'une couleur gris bleuâtre, est composée de conidies : spores asexuées (photo 2 et 3). <br />  <br /> - espèces proches et confusions :<br /> - Xylaria longipes Nitschke , le Xylaire à long pied : <br /> Un très proche cousin avec qui la confusion est toute possible. Très semblable, il est cependant plus grêle (moins gros qu'un doigt), sa surface externe noire est craquelée, le stipe est net et à surface stérile ; La spore est également plus petite (13-16 × 5.5-7.5 µm). Son écologie aussi est différente : il fréquente presque exclusivement les érables. Visible aussi toute l'année, non comestible. " (internet)
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