Petite Pimprenelle, Pimprenelle à fruits réticulés
Publié le 28 Juin 2015
Nom scientifique : Poterium sanguisorba L., 1753
ancien nom encore courant dans les livres : Sanguisorba minor.
Origine du nom : "poterion" en latin et grec désignait une "astragale épineuse", le lien n'a rien évident mais il existe peut être une autre explication!!
et « minor » (petite) la distingue d'une autre espèce, la Grande sanguisorbe.
Tandis que son ancien nom, sanguisorbe « sanguis » (le sang) et « sorbere » (qui absorbe) traduisait son usage antihémorragique.
Allemand / dialecte: Blutkopf
ancien nom encore courant dans les livres : Sanguisorba minor.
Origine du nom : "poterion" en latin et grec désignait une "astragale épineuse", le lien n'a rien évident mais il existe peut être une autre explication!!
et « minor » (petite) la distingue d'une autre espèce, la Grande sanguisorbe.
Tandis que son ancien nom, sanguisorbe « sanguis » (le sang) et « sorbere » (qui absorbe) traduisait son usage antihémorragique.
Allemand / dialecte: Blutkopf
Observation :24 avril dans les prairies de fauche à Altwiller
Famille de plantes : celle des Rosacées, celle de nos arbres fruitiers comme le cerisier, le prunier, le prunelier, , le pommier, le poirier, l’amandier, … mais aussi la fraise, l’églantier. C’est donc une famille économiquement très importante.
Les rosacées ont comme point commun des feuilles dentées. Les fleurs de symétrie 5, ont de nombreuses étamines et pistils composés de 5 carpelles.
Les poils de l’épiderme se transforment en aiguillons (ronces, roses) ou aiguillons (pruniers). Ce phénomène a été développé par ces plantes pour éviter le broutage par les animaux herbivores. Ce sont des défenses physiques qui complètent ou remplacent les défenses chimiques, les tanins que produisent les plantes.
Les rosacées ont comme point commun des feuilles dentées. Les fleurs de symétrie 5, ont de nombreuses étamines et pistils composés de 5 carpelles.
Les poils de l’épiderme se transforment en aiguillons (ronces, roses) ou aiguillons (pruniers). Ce phénomène a été développé par ces plantes pour éviter le broutage par les animaux herbivores. Ce sont des défenses physiques qui complètent ou remplacent les défenses chimiques, les tanins que produisent les plantes.
Hauteur : 20 à 50 cm - plante vivace avec rhizome
Tige : plusieurs tiges de la base, terminées par une grappe de petites fleurs rouges
Feuilles : dents, régulières en scie.
Les feuilles sont divisées en petites feuilles ( folioles), jusqu'à 12 paires. Ils sont portées par des rameaux souvent de couleur rouge.
Floraison : mai à août
Couleur des fleurs : rouge. Fleurs, sans pétales, très petites réunies sur une sphère de 1 à 2cm, étamines jaunes pendantes à maturité. La couleur rouge provient des parties femelles en forme de petites plumes rouges.
Habitat : prairies sèches ou peu humides, plante peu exigeante
La grande sanguisorbe est plus rare et ne se trouve que dans les milieux très humides. Ces milieux sont en forte régression en raison de l'urbanisation et du drainage intensif . Ceci explique aussi la presque disparition de nombreux papillons liés aux zones humides et à cette sanguisorbe en particulier.
Médecine : la sanguisorbe est connue depuis longtemps pour ses effets anti hémorragiques dues à son tanin. Une légende hongroise raconte que le fils d’Attila, Csaba, ressuscita ses guerriers morts au combat grâce à cette plante. Elle était aussi utilisée comme désinfectant et anti inflammatoire. Elle contient en particulier, des flavonoïdes comme l'isoquercitrine (actif contre le stress oxydatif, les troubles allergiques). Les flavonoïdes sont des marqueurs végétaux propres à chaque espèce de fleur, même si certains sont communs.
Leur composition avec celle des tanins et leurs quantités forment une véritable empreinte digitale typique de chaque plante. La sanguisorbe contient aussi de l'acide ursolique aux propriétés anticancéreuses et anti-inflammatoires et de la vitamine C.
Utilisation en cuisine : les feuilles jeunes se consomment en salade, en infusion mais sont un peu amères. Elle est déconseillée aux femmes enceintes.
Texte et photos Roland Gissinger (Anab)
Sources bibliographiques voir index biodiversité
Texte et photos Roland Gissinger (Anab)
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