La Renoncule bulbeuse
Publié le 7 Avril 2016
Nom scientifique : Ranunculus bulbosus L., 1753
Origine du nom : Origine du nom : renoncule vient du mot latin "rana" c'est à dire "la grenouille", car de nombreuses renoncules poussent près de l’eau ou dans l’eau et les rivières, et de « culus »,est un diminutif qui signifie « petit », ranunculus signifie donc littéralement « petite grenouille ». A noter que certains sites et l’Atlas des plantes de Lorraine donne une étymologie en lien avec le mot « colere » habiter, et donc signifierait «habitat de la grenouille ». Le prénom "bulbosa", le bulbe est une allusion à la forme de sa racine.
Origine du nom : Origine du nom : renoncule vient du mot latin "rana" c'est à dire "la grenouille", car de nombreuses renoncules poussent près de l’eau ou dans l’eau et les rivières, et de « culus »,est un diminutif qui signifie « petit », ranunculus signifie donc littéralement « petite grenouille ». A noter que certains sites et l’Atlas des plantes de Lorraine donne une étymologie en lien avec le mot « colere » habiter, et donc signifierait «habitat de la grenouille ». Le prénom "bulbosa", le bulbe est une allusion à la forme de sa racine.
Nom allemand et dialecte: Bolleblüam
Date et lieu de l’observation : le 30 mars à Wolfskirchen
Famille de plantes : celle de l’anémone et du bouton d’or (Renonculacées). Il existe 56 genres et plus de 2100 espèces dont plus de 400 pour ce genre « Ranunculus », la petite grenouille. La plupart des plantes de cette famille sont toxiques car contenant des alcaloïdes et en particulier une cardiotoxine, la proto-anémonine. Certaines sont mortelles comme l’Aconit tue Loup.
Ce sont des plantes herbacées avec seulement quelques arbres et plutôt réparties dans l’hémisphère Nord.
Les généticiens-botanistes les ont identifiées comme plantes primitives en raison du grand nombre d’étamines disposées en hélice et de leurs carpelles libres.
Beaucoup de renonculacées ont des fleurs à 5 pétales et 5 sépales libres mais leurs formes peuvent être très variées :
rien
Ce sont des plantes herbacées avec seulement quelques arbres et plutôt réparties dans l’hémisphère Nord.
Les généticiens-botanistes les ont identifiées comme plantes primitives en raison du grand nombre d’étamines disposées en hélice et de leurs carpelles libres.
Beaucoup de renonculacées ont des fleurs à 5 pétales et 5 sépales libres mais leurs formes peuvent être très variées :
rien
Catégorie : plante vivace
Feuillage : feuilles de la base découpées en 3 parties, palmées. Le pédoncule, la petite tige de la feuille qui port les feuilles est creusée par un sillon (caractère spécifique)
Floraison : avril à juillet
Couleur : la corolle (fleur) a une belle couleur jaune or brillant et un diamètre de 2 à 3 cm. Les boutons d’or de notre région sont au nombre de 5 ou 6 espèces différentes. La renoncule bulbeuse, en plus de son bulbe, se distingue des autres « boutons d’or » par ses sépales rabattus pendant et après la floraison.
Hauteur : 10 à 50 cm
Tige : tige ramifiée. La tige se termine par une partie renflée dans le sol en forme de bulbe
Habitat : se rencontre dans les prairies sèches, pâturages, bords des chemins, collines et talus.
Médecine :
Plante toxique
Dans les prairies humides ou abîmées il est facile de voir le refus de broutage de cette herbe par les vaches. Elle est aussi toxique pour les ovins et les chiens. Certains veaux lors d’une première mise au pré peuvent en avaler des quantités importantes et mourir. Une inflammation des muqueuses buccales et intestinales peut provoquer des convulsions et une inhibition du système nerveux.
Principes actifs : des renonculosides comme la ranunculine (25 grammes par kilo) qui libère après hydrolyse des tanins et saponines et de la protoanémonine. Celle-ci a des propriétés vésicantes et allergisantes pour la peau. A l’état sec, soit foin ou plante séchée, cette substance se transforme en dimère d’anémonine, inactive et presque inoffensive.
Plante utilisée autrefois par les indiens d’Amérique pour guérir les maux de tête chez les Abenakis, les abcès et infections buccales chez les Iroquois et les Cherokees.
Plante toxique
Dans les prairies humides ou abîmées il est facile de voir le refus de broutage de cette herbe par les vaches. Elle est aussi toxique pour les ovins et les chiens. Certains veaux lors d’une première mise au pré peuvent en avaler des quantités importantes et mourir. Une inflammation des muqueuses buccales et intestinales peut provoquer des convulsions et une inhibition du système nerveux.
Principes actifs : des renonculosides comme la ranunculine (25 grammes par kilo) qui libère après hydrolyse des tanins et saponines et de la protoanémonine. Celle-ci a des propriétés vésicantes et allergisantes pour la peau. A l’état sec, soit foin ou plante séchée, cette substance se transforme en dimère d’anémonine, inactive et presque inoffensive.
Plante utilisée autrefois par les indiens d’Amérique pour guérir les maux de tête chez les Abenakis, les abcès et infections buccales chez les Iroquois et les Cherokees.
Attention, cette plante est dangereuse. Toute utilisation doit être supervisée par un médecin ou pharmacien qualifié et pas par un charlatan. Tout dans cette plante est toxique ce qui explique pourquoi elle est délaissée par le bétail dans les prairies.
Légende : l’apparition d’un reflet jaune d’une fleur de Bouton d’or présentée devant la gorge prouverait que la personne aime le beurre. Les noms alsacien et anglais sont dérivés de cette légende.
Attention, tout dans cette plante est toxique ce qui explique pourquoi elle est délaissée par le bétail dans les prairies.
Texte et photos : Roland Gissinger (ANAB)
Bibliographie
Voir fin d’article index plantes
Texte et photos : Roland Gissinger (ANAB)
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