Sale temps pour les hirondelles

Toujours très attendues, nos chères Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) sont arrivées fin mars.

Depuis lors, une fois retrouvé leurs quartiers, granges, étables… elles ont formé (ou reformé) des couple, ont entrepris quelques travaux de réfection des anciens nids à grand renfort de boulettes de boues et de brindilles sèches… Bref, chaque minute a été mise à profit pour, tantôt, reprendre des forces (le voyage migratoire représente tout de même quelques 10 000 kms pour un aller simple…) ou pour vaquer aux autres occupations indispensables pour lesquelles elles reviennent fidèlement sous nos latitudes : la reproduction !

Tout allait bien jusqu’à ces dernières semaines où, après une météo « de saison » à savoir tout à fait printanière, une pluie persistante puis le retour du froid et même de la neige ont brisé net les élans de toute cette gent ailée et remuante !

Les insectes se faisant rares, les malheureuses hirondelles n’avaient d’autre alternative que d’attendre des jours meilleurs en tendant le dos et en essayant de se réchauffer mutuellement : forcées à la disette par l’impossibilité de chasser en vol, la longue attente était la seule alternative…

Fort heureusement, la moindre accalmie météorologique a été mise à profit pour se remettre en chasse et, avec le retour du soleil, la nidification a aussitôt repris… en espérant que, cette fois, plus aucun épisode hivernal ne vienne jouer les trouble-fêtes !

Photos : Jean-Louis Schmitt (ANAB)