Le Gaillet des marais (Galium palustre)
Publié le 22 Juin 2016
Nom scientifique : Galium palustre L., 1753
Origine du nom : du grec « gala » -le lait-, car les gaillets étaient utilisés pour faire cailler le lait, et de « palustris » -le marais-
Origine du nom : du grec « gala » -le lait-, car les gaillets étaient utilisés pour faire cailler le lait, et de « palustris » -le marais-
Dialecte et allemand : Sumpf Labkraut
Date de l’observation : 15 juin à Sparsbach
Famille de plantes : ce gaillet est un des représentants de la famille des Rubiacées. Cette famille de plantes est très vaste puisqu’elle compte plus de 10 000 espèces réparties en 600 genres. Elle comprend des herbes mais aussi des lianes, des buissons et des arbres dont le très célèbre caféier qui nous produit les graines de café.
Ce mot Rubiacée provient de l’adjectif latin « rubia » qui signifiait rouge . En effet, les racines de la garance, une rubiacée de pays méditerranéens, servaient à produire le fameux rouge garance.
Les caractères communs aux rubiacées sont par exemple, des fleurs très discrètes, des feuilles opposées (l’une en face de l’autre) des herbacées à section carrée. Les fleurs et fruits sont extrêmement variés mais les pièces florales ont un nombre et une géométrie assez stable.
Les rubiacées sont célèbres aussi pour leur association avec les fourmis : elles abritent des fourmis dans des petits abris sur les branches (appelées domaties myrmécophiles) en échange de quoi les fourmis les défendent contre les petits insectes phytophages. Elles se rencontrent surtout dansles espèces exotiques.
Le plus connu dans nos régions est le gaillet odorant ou Waldmeister. Il existe plusieurs gaillets dans notre région, le Gaillet gratteron, le Gaillet vrai, le Gaillet nain, le Gaillet des marais etc… Ces plantes sont discrètes, donc pas faciles à remarquer. Il faut s’équiper d’une bonne loupe et d’une flore adaptée pour d’identifier les différents gaillets. Chaque gaillet est adapté à un milieu, zone, sèche, zone humide, marais rocher…
Ce mot Rubiacée provient de l’adjectif latin « rubia » qui signifiait rouge . En effet, les racines de la garance, une rubiacée de pays méditerranéens, servaient à produire le fameux rouge garance.
Les caractères communs aux rubiacées sont par exemple, des fleurs très discrètes, des feuilles opposées (l’une en face de l’autre) des herbacées à section carrée. Les fleurs et fruits sont extrêmement variés mais les pièces florales ont un nombre et une géométrie assez stable.
Les rubiacées sont célèbres aussi pour leur association avec les fourmis : elles abritent des fourmis dans des petits abris sur les branches (appelées domaties myrmécophiles) en échange de quoi les fourmis les défendent contre les petits insectes phytophages. Elles se rencontrent surtout dansles espèces exotiques.
Le plus connu dans nos régions est le gaillet odorant ou Waldmeister. Il existe plusieurs gaillets dans notre région, le Gaillet gratteron, le Gaillet vrai, le Gaillet nain, le Gaillet des marais etc… Ces plantes sont discrètes, donc pas faciles à remarquer. Il faut s’équiper d’une bonne loupe et d’une flore adaptée pour d’identifier les différents gaillets. Chaque gaillet est adapté à un milieu, zone, sèche, zone humide, marais rocher…
Ces plantes sont discrètes, donc pas faciles à découvrir car les fleurs sont petites et souvent blanches ou crèmes. Ils se ressemblent beaucoup au premier regard. Avec une bonne loupe et une flore adaptée, il est néanmoins facile de les identifier les uns des autres. Chacun est adapté à un milieu, zone, sèche, humide, prairie, marais, rochers…
Dans les régions tropicales, les rubiacées forment une immense famille de plus de 10 000 espèces dont de nombreux arbres.
Hauteur : de 10 à 60 cm
Tige : grêle, longue, couchée ou ascendante. Les angles de la tige sont hérissés de soies crochues et réfléchies. En prenant cette fleur en main ces crochets nous agrippent la peau et il est alors facile de le reconnaitre immédiatement.
Feuillage: feuilles disposées par 4 sur un point (verticilles) le long de la tige. Elles mesurent 0.5 à 2cm. Point important, elles ne sont pas terminées par une fine aiguille ligneuse ou mucron comme le Gaillet des tourbières, Gallium uliginosum que l’on trouve souvent aux mêmes endroits.
Floraison : d’avril à octobre
Couleur des fleurs : petites fleurs blanches de 2.5 à 3.5 mm à 4 pétales en croix, sans sépales.
Les fleurs sont sur des rameaux grêles très étalés. Les sacs à pollen des 4 étamines, les anthères sont de couleur pourpre.
Fruit : fruit sec, diakène, lisse de 1.5 mm
Habitat : prairies marécageuses, fossés humides
Médecine : pas d’utilisation trouvée.
Texte et photos : Roland Gissinger (ANAB)