"L'aigle et l'enfant", images grandioses et quête de liberté
Publié le 2 Août 2016
A mi-chemin entre le documentaire animalier et la fiction, le film "L’Aigle et l’enfant" sort sur les écrans le 6 juillet. Réalisé par Gerardo Olivares et Otmar Penker, il raconte l’histoire d’amitié entre un jeune garçon, un aigle et un garde-forestier incarné par Jean Reno. Tournée au Tyrol, cette fable écologique offre des images sur la vie des rapaces à la fois inédites et somptueuses.
"L’aigle et l’enfant" va certainement envoûter le public par la beauté époustouflante des images et des paysages, ceux du Parc National des Hohe Tauern dans le Tyrol en Autriche. Mais le film rappelle aussi à quel point la nature peut se montrer implacable. Car l’histoire se base sur un phénomène naturel, le caïnisme, où dès les premiers jours de la vie, le plus fort élimine le plus faible.
A partir de cette réalité, le film raconte comment Lukas (incarné par le jeune acteur espagnol Manuel Camacho), un jeune garçon de 12 ans replié sur lui-même après la mort de sa mère, va recueillir un aiglon tombé du nid qu’il va nommer Abel.
A cette relation animal-enfant vient se greffer un autre personnage, celui de Danzer (joué par Jean Reno), un garde-forestier qui a souvent maille à partir avec le père de Lukas, un fermier (incarné par Tobias Moretti) pas très porté sur la préservation de l’environnement.
Lukas va permettre à Abel d'apprendre à vivre en liberté. Mais quand l'aigle prend enfin son envol, Lukas part à sa recherche car il ne peut pas vivre sans son ami à plumes.