Aster à feuilles lancéolées
Publié le 19 Novembre 2016
Nom scientifique : Symphyotrichum lanceolatum (Willd.) G.L.Nesom.
Origine du nom : , dérive du mot grec « Symphyotrichum», qui veut dire, eau et écuelle en raison de la forme des feuilles, et du latin « - lanceolatum», qui signifie en forme de lance.
Nom commun allemand/ dialecte : Lanzettblättrige Aster
Date de l’observation: 10 septembre à Bischtroff sur Sarre
Famille de plantes : celle de la marguerite, du bleuet, du pissenlit, des centaurées. (Famille des Astéracées anciennement Composées). Cette famille de plantes est particulière car la fleur est en fait un ensemble de fleurs réunies en une tête serrée, on dit un capitule. C’est une famille de plantes très évoluée. Elle se signale aux insectes comme une grande et seule fleur. L’insecte visite plusieurs fleurs sur chaque capitule et plusieurs capitules. Les fleurs sont souvent munies d’aigrettes ou parachutes que le vent transporte au loin. Le nombre de fleurs et les aigrettes donnent de grandes facultés de dissémination. L’occupation des sols par ces plantes est plus rapide que la plupart des autres plantes. C’est pourquoi de nombreuses astéracées, d’origine « exotique », sont considérées comme invasives.
Hauteur: 50 cm à 100 et 150cm.
Tiges et racines: rameuse dans le haut, souvent pubescente fixée sur un rhizome qui peut s’étendre et donner une colonie.
Feuilles: les feuilles sont ovales, allongées, sessiles mais pas demi embrassantes et à base arrondie.
Floraison: d’août à septembre
Couleur des fleurs:
Involucre de 4 à 6 mm qui le différencie de l’aster de la Nouvelle Belgique. (6 à 9 mm)
Les bractées extérieures sont blanchâtres et coriaces à la base.
Elles font moins de la demi longueur de bractées internes longuement acuminées.
Les fleurs ligulées sont blanches, teintées de rose ou lilas
Fruits : akènes munis d’une aigrette blanche
Habitat: décombres, sub-spontané , plante d’origine nord américaine, sols sableux ou caillouteux
Utilisation médicinale : - contient des substances calmantes. Les indiens d’Amérique l’utilisaient pour guérir les blessures, saignements de nez et les iroquois pour faire tomber la fièvre.
Texte et photos Roland Gissinger (Anab)
Sources bibliographiques voir index biodiversité