Les véhicules motorisés à l’amende dans les espaces naturels

Publié le 29 Mai 2017

Les sanctions peuvent aller jusqu’à une amende de 1 500 euros. Photo DNA

Les sanctions peuvent aller jusqu’à une amende de 1 500 euros. Photo DNA

Paru dans les DNA/S.W. (23/05/2017)


Fin avril, à l’occasion de leurs assemblées générales respectives, Alsace Nature et la fédération départementale des chasseurs du Bas-Rhin adoptaient chacune dans les mêmes termes une motion appelant au respect de l’interdiction des véhicules terrestres à moteur dans les espaces naturels (lire encadré).

Le respect de cette interdiction est d’autant plus important que les milieux naturels se réduisent comme peau de chagrin et se fragilisent d’année en année. « Sans oublier qu’on est actuellement en pleine période de reproduction des animaux, rappelle Jean-Michel Lutz, chef du service départemental du Bas-Rhin de l’ONCFS, dont les inspecteurs de l’environnement ont procédé ce dimanche, avec leurs homologues de l’ONF, à une opération de police.

En deux équipes mobiles de deux, les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage ainsi que de l’office national des forêts ont surveillé deux sites en particulier au nord du Bas-Rhin, à savoir la réserve naturelle régionale du Bastberg à Bouxwiller et les zones de prairies du côté de Nordheim. Les quadeurs ou motards « aiment en effet parcourir des terrains vallonnés et accidentés », observe Jean-Michel Lutz et c’est sciemment qu’ils sortent des itinéraires autorisés. « Certains roulent même sans être immatriculés pour ne pas être retrouvés ».

Se sachant repérés, les contrevenants tentent la plupart du temps de prendre la fuite mais les inspecteurs de l’environnement ont toutefois réussi dimanche à intercepter un quad sur un sentier pédestre puis un groupe de trois motards de grosse cylindrée et un peu plus tard une moto sur un chemin forestier interdit à la circulation.

Un engin a réussi à prendre la fuite « mais on va le retrouver », promettent les agents.

Comme toutes les atteintes aux milieux naturels, ces infractions relèvent d’une contravention de 5e classe (jusqu’à 1 500 euros d’amende) et les contrevenants pourraient même encourir une suspension du permis de conduire et la confiscation des véhicules immobilisés. Ils seront convoqués pour être auditionnés par les inspecteurs de l’environnement. Ce sera ensuite au procureur de la République de décider des poursuites et de leur comparution devant la justice.

Rédigé par ANAB

Publié dans #Pollution-pesticides

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