Sérotine commune

Publié le 20 Septembre 2017

Sérotine commune ( Eptesicus serotinus ) photo Markus

Sérotine commune ( Eptesicus serotinus ) photo Markus

Nom scientifique : Eptesicus serotinus (Schreber, 1774) Appartient à la famille  des Vespertillonidae

Date de l’observation:  27 août à Sarreguemines


Répartition : Elle est présente dans toute l'Europe, et en Asie jusqu’à Taiwan  mais pas dans les régions septentrionales ou polaires.

  1. Description

Espèce de grande taille, jusqu’à 37 cm d’envergure. Les oreilles sont courtes, triangulaires avec un tragus arrondi au bout, incurvé vers l'intérieur, atteignant le tiers de l'oreille. Les oreilles et le museau sont noirs, le patagium est brun noir.
Longs, les poils sont brun foncé sur le dos, luisants à l'extrémité, alors que le ventre est plutôt jaunâtre. L'éperon va presque jusqu'à la moitié de l'uropatagium (région comprise entre les deux pattes). Les ailes sont larges.

Risque de confusion : Sérotine de Nilson, Sérotine bicolore, Noctule commune, Noctule de Leisler, Petit et Grand Murin.
 

2 Habitat

Espèce anthropophile de plaine, on trouve la Sérotine commune dans les agglomérations avec des parcs, des jardins, des prairies, et au bord des grandes villes. Elle a été signalée en montagne jusqu'à 1100 m d'altitude.

Les colonies se rassemblent généralement dans les combles, où les individus se cachent (sous les chevrons ou les poutres).
 

Les quartiers d'hiver sont inconnus, même si certaines sérotines vont dans les grottes ou les caves, et si certaines restent dans les greniers ou les églises. Les gîtes sylvestres semblent tout de même les intéresser, ils pourraient constituer la majorité des quartiers d'hiver. 

Crottes de Sérontine commune, récoltées par Etienne Feuchter Anab

Crottes de Sérontine commune, récoltées par Etienne Feuchter Anab

  1. Biologie et comportement

Particularité : les femelles Sérotine se regroupent dans des habitats pour former des maternités comportant jusqu’à 100 individus. Certains individus isolés (des mâles) se glissent dans les fissures des poutres ou derrière les volets.
Elles mettent bas un petit -rarement deux- vers début juillet et juillet. La mère Sérotine porte son petit les premiers jours. Au bout de trois semaines il est capable de prendre son envol et d’être autonome à 6 semaines. Il sera mature seulement l’année suivante

La colonie des mères va se disperser à ce moment là,  fin août début septembre, pour s’accoupler. Certaines  femelles vont revenir et rester hiverner sur le site primaire.
On sait peu de chose de l’accouplement et l’hivernation car les Sérotines sont nocturnes et très discrètes.

Cette espèce est sédentaire, les migrations sont rares et isolées. Les mâles sont solitaires toute l'année.

 

  1. Régime alimentaire

Avec son vol lent à mi-hauteur, la Sérotine commune fait de grands cercles dans les jardins, au bord des bois, autour des lampadaires, et au dessus d'autres zones anthropisées, pour chasser des coléoptères et des papillons de nuit.
 Il est possible qu'elle aille chercher des proies sur les branches et au sol. Elle est capable de traverser de grandes étendues dépourvues de végétation pour rejoindre son territoire de chasse (à moins de 5 km du gîte), même à haute altitude .  Il lui arrive aussi de chasser en petites escadrilles de 10 individus.

 

            5/ Origine du nom :  vient du grec  « eptes » , qui signifie « volant » et « oikos » , maison, soit « maison volante »
et du latin « serotinus  », « le soir », car évidemment comme les autres chauve souris européennes, elle est nocturne..
  

            6/ Prédateurs et dangers
Comme toutes les chauve-souris, elle est protégée par la loi au niveau national.
Timides, elle ne supporte pas le dérangement, et peut disparaître immédiatement après une intrusion humaine  dans son  gîte.
Elle est en diminution en raison de la diminution des habitations traditionnelles qui comportent des toits accueillants. Les bois des maisons sont quelquefois traités avec des produits toxiques pour elles.  

 

 
 

Fiche ONF Sérotine
https://en.wikipedia.org/wiki/Serotine_bat

Pour une fois j’ai fait un copier coller d'une partie de cette fiche,  les paragraphes1, 2 et 4 depuis le site ONF, un peu fainéant j’avoue.

Bibliographie : Roland Gissinger (Anab)

Rédigé par ANAB

Publié dans #Biodiversité de notre région

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