Collybie à pied en fuseau

Vue d'ensemble , chapeau, lames et pied de Collybie à pied en fuseau (Gymnopus fusipes)

Nom scientifique : Gymnopus fusipes(Bull.) Gray 1821

Date de l’observation:  3 juillet 2017 à Oermingen

Division des Basidiomycota, : Famille des marasmiaceae

La collybie à pied en fuseau est un champignon  caractérisé par la forme de son stipe (pied) en forme de fuseau. Il vient de l'été à l'automne sur les souches de feuillus et particulièrement des chênes. Il pousse en une ou plusieurs touffes de sporophores accolés mais non soudés, qui se désolidarisent une fois cueillis. Ils sont cespiteux (formant à sa base une touffe compacte)

Lames : épaisses, arrondies sur le pied, souvent sinueuses, blanches puis se salissant de rose, tachées de ponctuations rouilles dans l'âge.

Pied : pied cartilagineux, tordu, strié, en fuseau , pâle puis roussissant avec l'âge

Chair : saveur douce, odeur fongique agréable, parfois rance sur vieux sujets

 
Sporée :  blanche

Habitat:  en touffes sur souches de feuillus mais aussi de résineux

 
Consommation:  non comestible

Un champignon très courant de nos forêts. Avec ses spores de couleur blanches et ses lames qui touchent le pied, il s’agit d’un membre du grand ordre des tricholomatales. Parmi les tricholomatales se trouve une famille, les marasmiacées. Les marasmiacées comptent aujourd'hui environ 80 espèces. La caractéristique principale des membres de cette famille se situe au niveau des lames : elles sont toujours attachées au pied. Ces champignons sont le plus souvent de petite taille et délicats. Ils sont saprophytes, se développant sur le bois mort ou les débris végétaux.

Collybie à pied en fuseau (Gymnopus fusipes)

Un champignon très courant de nos forêts. Avec ses spores de couleur blanches et ses lames qui touchent le pied, il s’agit d’un membre du grand ordre des tricholomatales. Parmi les tricholomatales se trouve une famille, les marasmiacées. Les marasmiacées comptent aujourd'hui environ 80 espèces. La caractéristique principale des membres de cette famille se situe au niveau des lames : elles sont toujours attachées au pied. Ces champignons sont le plus souvent de petite taille et délicats. Ils sont saprophytes, se développant sur le bois mort ou les débris végétaux.

La collybie à pied en fuseau est aussi un champignon parasite s'attachant aux racines des arbres âgés. L'ONF et l'Inra mènent une étude sur ce parasitisme. Il s'agit d'un parasite primaire capable de s'attaquer à des arbres non affaiblis. L'étude de sa distribution confirme qu'il s'agit d'un parasite commun en chênaie. L'arrachage de chênes pédonculé et rouge a permis de démontrer que les dégâts dans le système racinaire sont drastiques. Mais, dans certaines conditions, les arbres sont capables de supporter une destruction de leur système racinaire considérable en montrant peu de symptômes au niveau de la couronne.

Le terme de collybie provient du grec ancien κόλλυβος, kollubos (« petite pièce, monnaie ») car le chapeau des collybies est mince. En mycologie, on désigne aussi la morphologie collybioïde par des champignons avec un pied fin, fragile et cartilagineux, un chapeau fin et des lames adnées. Les marasmes, eux au contraire, ont un pied très coriace et résistant à la torsion. C’est un critère pour les distinguer des collybies.

C’est l’occasion de parler du pied des champignons. En mycologie, on l’appelle le stipe. Sa principale fonction du stipe est de surélever le chapeau au-dessus du sol pour faciliter la dissémination des spores par le vent. En ayant cela à l ‘esprit, on conçoit facilement pourquoi certains champignons n’ont pas de pied comme les polypores sur les troncs d’arbres qui sont déjà naturellement placés en hauteur.

Le pied du champignon est souvent porteur d’information pour l’identifier : sa forme, son ornementation etc. Le vocabulaire mycologique est très riche pour décrire un pied. Le cueilleur prêtera une attention extrême à la base du pied pour voir s’il n’y a pas de volve, pouvant indiquer la présence d’une amanite éventuellement toxique. C’est pour cette raison qu’on ne coupe jamais un champignon à ras du sol mais qu’on le déterre, afin justement de voir tous les éléments d’identifications. Les parties intéressantes du champignon du champignon (volve, bulbe) sont enterrées. Les omettre est prendre le risque de vous enterrer suite à une consommation imprudente.

Source
http://www.mycodb.fr/fiche.php?genre=Gymnopus&espece=fusipes


Texte, photos, et bibliographie : Gilles Weiskircher (Anab )