Énergie : les lampadaires du futur

Publié le 2 Mars 2018

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paru sur France info le 22 fev2018.



Depuis 2016, à Sassy-sur-Marne (Île-de-France), les lampadaires fonctionnent grâce aux LED. Un investissement qui permet d'importantes économies d'énergies

La nuit tombée, les lampadaires s'allument à Sassy-sur-Marne. Cette petite commune de 2000 habitants est l'une des rares en France à avoir adopté les LED pour son éclairage public. "Avant, on avait des vieux éclairages avec des lampes mercure qui consommaient à outrance. Chaque année, on avait des factures astronomiques", explique le maire Pierre-Emmanuel Bégny. L'équipement en LED des 230 lampadaires de la commune a été effectué fin 2016.

Une facture d'un milliard d'euros

Pour faire face à l'investissement, la mairie s'est tournée vers une entreprise privée qui a tout pris à sa charge. La commune est devenue locataire de son éclairage public pour une durée de six ans. Quand la commune retrouvera la propriété de son éclairage, la facture sera divisée par cinq. Dans toute la France, il y a plus de 9 millions de lampadaires pour une facture d'un milliard d'euros. Mais seulement 10% du parc est en LED. 

 
Après les éclairages publics alimentés par énergie solaire, les ingénieurs de Phillips proposent l'éclairage public alimenté à l'énergie solaire… et éolienne. Ces lampadaires en forme de fleurs emmagasinent les énergies du vent et du soleil le jour pour les restituer la nuit.
 
En forme de "fleur ouverte" quand le soleil brille, leur apparence évolue au fil de la journée.Les "pétales" du lampadaires passeraient en position mi-clos dès que levent commencerait à souffler, pour finalement se fermer complètementune fois la nuit venue et s'allumer.

Lampadaire du futur 2Là où le système est novateur, c'est que l'énergie est restituée "intelligemment".Comprendre que le lampadaire sait quand quelqu'un est à proximité et lui fournit donc une lumière puissante. A l'inverse, quand il ne détecte aucun mouvement alentours, la lumière se tamise. Ainsi, aucune énergie n'est gaspillée.

A noter que le dispositif d'éclairage est composé de LED et non d'ampoules classiques. Et que ces LED consomment non seulement beaucoup moins d'énergie que les systèmes classiques (environ 40% de moins),mais ont une durée de vie bien plus importante (une douzaine d'années pour les LED contre 4 ans pour une ampoule traditionnelle).

Rédigé par ANAB

Publié dans #préserver les ressources

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R
Oui Gérard, merci de ton appréciation. La technologie est quelquefois utile. Il ne faut pas qu'elle consomme trop de ressources pou être mise en oeuvre. A aujourd'hui la voiture électrique est un mauvais exemple de nouvelle technologie. Elle consomme trop de matières premières nobles et de ressources.. Elle doit murir.
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G
alors là ... chapeau; "ils" vont finir par me réconcilier avec la technologie!<br /> à Ratzwiller il y a aussi des lampadaires à LED, dans mon impasse notamment depuis qu'ils ont enterré les réseaux.<br /> merci Roland pour tous ces sujets de blog ... auxquels on n'a pas toujours le temps de répondre.
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