Tout-voiture VS alternatives : 12 villes françaises passées au crible (par geernpeace)
Publié le 29 Juin 2018
4 critères pour voir où en sont les villes françaises sur les transports et la lutte contre la pollution de l’air
Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse : avec l’appui du Réseau Action Climat, nous avons évalué le positionnement de ces 12 villes sur un abandon progressif des voitures diesel et essence, qui contribuent fortement à la pollution de l’air et aux changements climatiques. Cela passe par la mise en place de zones à faibles puis très faibles émissions, desquelles sont exclus progressivement les véhicules diesel puis essence, d’ici 2025.
Ce panorama réunit également les points de vue et témoignages d’une vingtaine d’associations locales de promotion du vélo et d’usagers des transports en commun. Nous leur avons demandé d’évaluer leur ville sur trois enjeux phares de la mobilité durable: renforcement de l’offre de transports en commun, mise en place d’un réseau express vélo, incitations au changement de comportement vers une réduction de l’usage de la voiture individuelle.
Des villes qui doivent en faire plus pour protéger notre santé et développer les alternatives à la voiture
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Ce panorama montre que très peu de villes se sont engagées sur une sortie des véhicules diesel et essence. Dans la majorité de ces villes, les associations locales que nous avons sollicitées nous disent aussi que l’action des responsables politiques est insuffisante en matière de développement des alternatives à la voiture, telles que le vélo ou les transports en commun.
Pourtant, la pollution de l’air est aujourd’hui une véritable urgence de santé publique. Et le trafic routier est en grande partie responsable ! Pour améliorer la qualité de l’air, il faut très rapidement développer les alternatives à la voiture individuelle et restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, diesel et essence.