Le Pavot douteux, Petit coquelicot

Publié le 4 Juillet 2018

Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)
Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)
Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)

Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)

Les coquelicots sont des fleurs de couleur rouge que l’on voit de très loin. Certaines personnes sont des amoureuses des coquelicots tant ils les trouves beaux.
Les coquelicots réapparaissent ces dernières années dans les cultures bio.
Ici nous vous présentons le Pavot douteux, un coquelicot présent sur les terrains secs et en général, plus petit que le coquelicot commun

Roland



Nom scientifique :  Papaver dubium L., 1753
 
Nom en dialecte et allemand : Saat-Mohn

Date de l’observation: le 1er juillet à Salzbronn

Famille de plantes :  c’est la famille des papavéracées à laquelle appartient aussi  le coquelicot commun, le pavot dont on extrait l’opium, la chélidoine des jardins mais aussi depuis peu les anciennes fumariacées comme les corydales et les fumeterres
Près de 42 genres et 775 espèces forment cette famille proche de celles  des renonculacées (comme le Bouton d ‘or) . Elles sont cosmopolites, présentes dans les régions tempérées et subtropicales.

Caractères communs : ces plantes produisent dans leurs tiges un latex, blanc, jaune ou rouge.
Les feuilles sont souvent découpées. Les fleurs sont hermaphrodites, pollinisées par les insectes même si la plupart n’ont pas de nectaires.L
Les fleurs ont de nombreuses étamines, entre 16 et 60 et de nombreux carpelles , entre 2 et 100.
Leurs fruits sont des capsules-poricides-  divisées avec des parois. Leurs  petites graines s’échappent par des trous (pores) dans la capsule.

Hauteur: de 30 à 60 cm

Tige :  simple ou rameuse, annuelle, feuillée, velue, à latex blanc ne jaunissant pas à l’air


Feuillage: feuilles  découpées en fins segments lancéolés et aigus.


 

Photo faite en mai à Marignane et  transmise par Pierre-Jean (visitez son site sur les insectes http://www.baladesentomologiques.com)

Photo faite en mai à Marignane et transmise par Pierre-Jean (visitez son site sur les insectes http://www.baladesentomologiques.com)

Détail feuille et capsule de Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)
Détail feuille et capsule de Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)

Détail feuille et capsule de Le Pavot douteux, Petit coquelicot (Papaver dubium)

  • Floraison: de mai à juillet
     

    Couleur des fleurs:  pétales rouge moins vif que le coquelicot commun , souvent avec une tache noire à la base, 1.5 à 3 cm.
    Souvent les 4  pétales ne se chevauchent pas.



    Confusion possible : oui avec les 6 autres coquelicot de nos régions. Les différences sont dans la forme de la capsule, la couleur, le nombre et la taille des pétales ainsi que la pilosité de la plante


    Habitat: plutôt sur milieux acides, champs, coteaux secs et chauds, terrains incultes ou friches arides

    Origine du nom : du grec « papaver  » qui signifiait déjà  « coquelicot», et du latin « dubium  », douteux, qui fait douter,  car il ressemble au coquelicot commun

     Fruit : capsule en forme de massue, 2 à 4  fois plus longue que large. Au  contraire, le coquelicot commun a une  capsule ovale.
    Les graines sont formées dans cette capsule. Ce sont de petites graines noires qui s’en échappent à maturité..

    Usage alimentaire :
    Les feuilles jeunes  peuvent être consommées en salade, ainsi que les pétales et les jeunes ovaires.
    Les graines du coquelicot commun et du pavot sont comestibles à maturité. Elles contiennent d e l’huile(39%) au goût très fin.
    Les graines de pavot sont très largement utilisées en boulangerie-pâtisserie  pour du pain au pavot ou des gâteaux, et celles des coquelicot l’étaient autrefois utilisées pour les mêmes aliments.

    Médecine :
    Fait partie des espèces pectorales, recommandées pour soigner la toux en infusion comme aussi,
    Bouillon blanc, Coqulicot, Guimauve, Mauve, Pied de chat, Tussilage, Violette.


    Composants et propriétés selon Wikiphyto :
    Glycosides anthocyaniques (anthocyanosides), avec la cyanidine comme aglycone (pigments)Alcaloïdes isoquinoléiques (jusqu’à 0,12 %) dont la moitié est constituée par la rhoeadine, l’isorhoeadine et la rhoeagénine, avec des alcaloïdes mineurs : berbérine, coptisine, allocryptopine, protopine, coulteropine, sinactine, (+)-isocorydine, (+)-roemerine, (+)-rhoeagénine
    Mucilages

    Flavonoïdes et acides phénoliques : acide para-hydroxybenzoïque, acide protocatéchique, kaempférol, quercétine, lutéoline, hypolaetine 3-O-β-D-glucopyranosylquercétine (isoquercitrine)


    Propriétés :
    Sirops antitussifs pédiatriques et contre l’enrouement
    Troubles du sommeil de l’enfant
    Anxiété, nervosité, émotivité
    Insomnies
    Palpitations cardiaques
    Toux irritatives




Texte et photos Roland Gissinger (Anab)
Sources bibliographiques voir index biodiversité

 

Rédigé par ANAB

Publié dans #Biodiversité de notre région, #Fleurs rouges

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