David, 6 ans, songe à quoi ressemblera le monde quand il sera adulte

Publié le 8 Décembre 2019

Durée 3.min 40 sec

"David songe à quoi ressemblera le monde quand il sera adulte" :
le discours poignant du président autrichien à la COP25.



Le président écologiste autrichien a décrit le monde apocalyptique que les dirigeants allaient laisser à leurs enfants. Et celui qu'ils peuvent encore leur offrir en agissant maintenant.

À l'occasion de la COP25 qui se déroule actuellement en Espagne, Alexander Van der Bellen, le président autrichien, a livré un discours vibrant et fort de sens au cours duquel il a décrit à quoi pourrait ressembler le monde de demain. Il a fait part de sa rencontre avec David, un petit garçon de six ans. Dans quel monde vivra-t-il si rien ne change ? Alexander Van der Bellen a alors énuméré les possibles scénarios-catastrophes. Dans sa funeste description, il dépeint Vienne comme une ville qui "sera extrêmement chaude pendant des mois" et où "beaucoup d'arbres n'auront pas survécu à la chaleur."

Un message teinté d’espoir

Mais, Alexander Van der Bellen livre aussi un message d'espoir : selon lui, si nous agissons maintenant, alors David respirera peut-être un air sans particules fines, il empruntera probablement des transports en commun qui seront nettement plus développés qu'aujourd’hui et de nombreux arbres seront plantés dans sa ville. "Et les entreprises pétrolières seront devenues des entreprises de production solaire." Aussi, le président autrichien n'est pas dupe : pour en arriver à un tel changement, la prise de conscience doit se faire dans le rang des plus grands décideurs. "Vous décidez pour votre pays et la plupart d'entre vous a sans doute des enfants ou des petits-enfants que vous aimez", souffle Alexander Van der Bellen avant de continuer : "Pensez à ces enfants quand vous prenez des décisions au nom de votre pays."

 

 

 

Rédigé par ANAB

Publié dans #Changement climatique

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Penser à ses enfants et petits enfants devrait effectivement être l’argument ultime pour essayer de faire pencher la balance dans le bon sens, mais il n’en est rien et c’est déroutant de le constater puisque l’on y voit pas de raison évidente, mis à part une raison psychiatrique. Il ne s’agit que d’une hypothèse mais peut être la représentation essentiellement masculine du pouvoir y est elle pour quelque chose. Il y a plus de violences des hommes sur leurs enfants et leurs femmes que dans l’autre sens.<br /> J’aimerais bien que des psy se penchent sur ce problème car notre monde a besoin d’une énorme thérapie pour lâcher du lest sur ces névroses de pouvoir, de possession, de puissance et donc de nuisance qui ne sont qu’une illusion pour ceux qui en sont atteints puisque au final ils meurent tout de même et en plus, ils sont ressentis par leurs la majorité de leurs concitoyens comme de parfaits crétins pour ne pas dire c…rds.
Répondre
R
Beaucoup de vrai dans ce constat.<br /> <br /> j'ai remarqué que les hommes politiques de la région sans enfants n'avaient aucune conscience écologique à moyen et long terme.<br /> un bon exemple est celui de notre Président dont on a du mal à voir s'il a pris la mesure du changement climatique étant donné le le peu d'actions concrètes engagées.C'est aussi une forme de violence de ne rien faire pour les générations futures. Les femmes sont beaucoup plus engagées que les hommes dans des actions.