Amblystégie subtile (Pseudoamblystegium subtile )
Publié le 13 Mars 2021
Amblystégie subtile (: Pseudoamblystegium subtile) à la loupe X20 - Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Nom scientifique : Pseudoamblystegium subtile (Hedw.) Vanderp. & Hedenäs
Etymologie : Pseudo , signifie, « voisin » , « amblys », dérive du grec « amblus, « ample et de « stegen » mot vague qui désigne l’ornementation d’un bâtiment ou le toit» et de « subtile, qui signifie élégant.
En résumé sans doute, le découvreur de cette mousse a-t-il trouvé jolies les feuilles ?!
Date de l’observation: 28 mars 2019 à Herbitzheim
Classification: mousse de la famille des: Amblystegiaceae
C’est une mousse pleurocarpe (= mousse dont l’organe qui porte des spores se développe latéralement aux tiges. ) avec des feuilles alternées, de 1 mm de long à nervure qui disparait graduellement (évanescente).
Habitat: base des troncs d’arbres ou sur des rochers
Statut de protection
Elle figure sur la Liste rouge des Bryophytes menacées en Alsace (2014) sans notification de danger de disparition (listé Amblystegium subtile (Hedw.) Schimp.) . Espèce non réglementée.
Amblystégie subtile (: Pseudoamblystegium subtile)- à la loupe X100 Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Parlons mousses et hommes préhistoriques
Comme bien d’autres ressources naturelles, les mousses étaient également présentes dans le quotidien de nos ancêtres. L’étude de la plaque dentaire chez les hommes du Neandertal d'El Sidrón (Espagne), a montré que l’alimentation principalement comprenait des pignons, des mousses, des champignons et des écorces d'arbres.
Il y a 400 000 ans lors de la domestication du feu, nos ancêtres utilisaient très probablement des mousses sèches comme initiateur du feu, au même titre que certains champignons comme l’amadouvier.
Ainsi, depuis la préhistoire, les hommes ont eu recours aux mousses tant pour leurs propriétés mécaniques que chimiques. Ils en ont fait des couches pour bébés, du papier toilette, des semelles, des matelas, du calfeutrage, des emballages, ainsi que des pansements. Les pansements en mousse possèdent une plus grande capacité d’absorption que ceux confectionnées en ouate ou en fibre de coton. Ils permettent également une meilleure aération et une plus grande asepsie des plaies. Les services de santé des troupes américaines, canadiennes, anglaises et allemandes en firent un usage massif pendant la première guerre mondiale.
Texte, photos, et bibliographie : Gilles Weiskircher (Anab)
Sources :
https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/771006
https://www.hominides.com/html/actualites/neandertal-aspirine-antibiotique-1116.php
https://www.hominides.com/html/references/le-premier-feu-0581.php
http://ventdesforets.com/regard/mousses/