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protection de la nature- flore-faune- - insectes-oiseaux- batraciens-mammifères (faire un clic pour agrandir les photos)")
Le Charançon de la carotte, le Charançon couronné, (Liparus coronatus)
Publié le 3 Avril 2022
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Le Charançon de la carotte, Charançon couronné, (Liparus coronatus)
Ce Charançon de la carotte a une belle allure d’objet de design moderne en métal ou plastique avec une peinture lustrée d'un noir profond. Pourtant c'est un être vivant.
Roland
Nom scientifique : Liparus coronatus (Goeze, 1777)
Etymologie : «liparus» signifie en grec « gras, gros, brillant de graisse », sans doute parce que ce charançon est beaucoup plus gros que nombre de ses congénères. Son nom d’espèce latinisé « coronatus », signifie « couronne» sans doute en raison de son anneau jaune au milieu du corps.
Nom allemand: Möhrenrüssler
Nom anglais: Liparus coronatus
Classification et famille : Liparus coronatus fait partie de l’ordre des Coléoptères, l’un des plus riches sur Terre : 400 000 espèces décrites sur 1 500 000 probables. Les coléoptères sont, rappelez-vous, des insectes à métamorphose complète qui possèdent deux paires d’ailes, l’une coriace, non nervurée et l’autre membraneuse. Ils sont partout et ont colonisé tous les milieux sauf la mer.
Notre Liparus appartient à la gigantesque famille des Charençons ou Curculionidae qui comprend 73 000 espèces et nous sommes loin d’avoir fait l’inventaire des espèces mondiales! En Guyane française, chaque nouveau chercheur-curculionidologue (ça existe ??) qui se met à l’ouvrage en forêt, découvre des espèces inconnues pour la science en quelques mois.
Ils ont en commun de vivre sur les arbres et les plantes qui sont leur nourriture. Ils ont une forme allongée, des ailes coriaces ( élytres) qui protègent deux ailes membraneuses. Les charançons mesurent de 1 mm à 2 cm. Ils ont une couleur variable et des antennes souvent coudées parfois droites.
Les antennes des Curculionidae sont insérées sur le rostre et non pas sur le front à proximité des yeux. C’est le caractère distinctif (merci Martine).
Ils possèdent comme signe principal de reconnaissance un appendice allongé ou rostre en forme de trompe d’éléphant mais évidemment de taille très différente. Le rostre présente à son extrémité de puissantes pièces buccales broyeuses qui servent à découper la cuticule des feuilles ou des fruits. Les charançons sont souvent dépendants d’une seule plante ou d’un groupe botanique. Ils en portent alors le nom spécifique. Les charançons sont connus de tout le monde car certains sont des grands ravageurs de plantes alimentaires : charançon du riz, du blé, de la carotte.
Leurs larves phytophages sont voraces et leur mode de multiplication par parthénogénèse (voir plus loin) les rend redoutables et efficaces pour dévorer végétaux et réserves de nourriture.
Le genre Liparus compte une soixantaine d’espèces (63).
Date de l’observation: le 14 mai à Kahlhausen en Moselle
Nom scientifique : Liparus coronatus (Goeze, 1777)
Etymologie : «liparus» signifie en grec « gras, gros, brillant de graisse », sans doute parce que ce charançon est beaucoup plus gros que nombre de ses congénères. Son nom d’espèce latinisé « coronatus », signifie « couronne» sans doute en raison de son anneau jaune au milieu du corps.
Nom allemand: Möhrenrüssler
Nom anglais: Liparus coronatus
Classification et famille : Liparus coronatus fait partie de l’ordre des Coléoptères, l’un des plus riches sur Terre : 400 000 espèces décrites sur 1 500 000 probables. Les coléoptères sont, rappelez-vous, des insectes à métamorphose complète qui possèdent deux paires d’ailes, l’une coriace, non nervurée et l’autre membraneuse. Ils sont partout et ont colonisé tous les milieux sauf la mer.
Notre Liparus appartient à la gigantesque famille des Charençons ou Curculionidae qui comprend 73 000 espèces et nous sommes loin d’avoir fait l’inventaire des espèces mondiales! En Guyane française, chaque nouveau chercheur-curculionidologue (ça existe ??) qui se met à l’ouvrage en forêt, découvre des espèces inconnues pour la science en quelques mois.
Ils ont en commun de vivre sur les arbres et les plantes qui sont leur nourriture. Ils ont une forme allongée, des ailes coriaces ( élytres) qui protègent deux ailes membraneuses. Les charançons mesurent de 1 mm à 2 cm. Ils ont une couleur variable et des antennes souvent coudées parfois droites.
Les antennes des Curculionidae sont insérées sur le rostre et non pas sur le front à proximité des yeux. C’est le caractère distinctif (merci Martine).
Ils possèdent comme signe principal de reconnaissance un appendice allongé ou rostre en forme de trompe d’éléphant mais évidemment de taille très différente. Le rostre présente à son extrémité de puissantes pièces buccales broyeuses qui servent à découper la cuticule des feuilles ou des fruits. Les charançons sont souvent dépendants d’une seule plante ou d’un groupe botanique. Ils en portent alors le nom spécifique. Les charançons sont connus de tout le monde car certains sont des grands ravageurs de plantes alimentaires : charançon du riz, du blé, de la carotte.
Leurs larves phytophages sont voraces et leur mode de multiplication par parthénogénèse (voir plus loin) les rend redoutables et efficaces pour dévorer végétaux et réserves de nourriture.
Le genre Liparus compte une soixantaine d’espèces (63).
Date de l’observation: le 14 mai à Kahlhausen en Moselle
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détails du Charançon de la carotte, Charançon couronné, (Liparus coronatus)
Dimensions : 8 à 14 mm de long pour 5 à 7 mm de large
Description:
De 8 à 14 mm, sa forme est allongée et sa couleur noir brillant. La ponctuation est fine à l’avant et plus grossière à l’arrière sur les élytres. Il possède deux petites taches jaunes formée par des écailles de chaque côté du pronotum marqué aussi par un anneau jaune d’écailles qui le sépare de l’arrière. Le plus marquant est la protubérance à l’avant, son rostre très développé, la « marque de fabrique » des charançons. Les pattes sont fortes, noires, les fémurs rebondis et dentés. Les yeux sont peu visibles. Les antennes sont brunes, longues et articulées en 11 articles. Ils forment un angle droit en forme de chandelier.
Comportement : le Charançon fait le mort en cas de danger et se laisse tomber. Il disparait ainsi de la vue du prédateur ou du photographe dérangeur.
La durée de vie des adultes est de quelques semaines.
Nourriture : Tant à l’état larvaire qu’à l’état adulte, cette espèces comme toutes les espèces de charançons est essentiellement phytophage. Elle s’attaque à toutes les parties du végétale ( racines, tiges, fleurs, fruits) et apprécie particulièrement les apiacées/ombellifères comme l’Anthrisque sylvestre, la Carotte sauvage, (d’où son nom en allemand), les panais, la Berce commune.
Reproduction : la période se situe de mars à septembre.
La femelle pond des œufs sur la base de la plante où vont émerger des larves après 1 ou 2 semaines. Elles se transforment en imago, insecte volant adulte après plusieurs mues successives.
Dans le cycle évolutif normal, la larve est issue d’un œuf fécondé, mais chez plusieurs espèces , notamment chez certains Otiorrhynchus et Trachyphloeus, la reproduction peut avoir lieu sans fécondation ( parténogenèse ). Dans cette particularité, les femelles charançons n’ont pas besoin de s’accoupler avec un mâle pour pondre leurs œufs, la reproduction est assurée par les femelles seules. Cette propriété court-circuite les étapes quelquefois longues ou trop aléatoires de la reproduction sexuée. Dans ce cas, elle n'intervient que de temps à autre pour permettre un brassage des gènes.
Ceci explique que certains charançons soient invasifs.
De 8 à 14 mm, sa forme est allongée et sa couleur noir brillant. La ponctuation est fine à l’avant et plus grossière à l’arrière sur les élytres. Il possède deux petites taches jaunes formée par des écailles de chaque côté du pronotum marqué aussi par un anneau jaune d’écailles qui le sépare de l’arrière. Le plus marquant est la protubérance à l’avant, son rostre très développé, la « marque de fabrique » des charançons. Les pattes sont fortes, noires, les fémurs rebondis et dentés. Les yeux sont peu visibles. Les antennes sont brunes, longues et articulées en 11 articles. Ils forment un angle droit en forme de chandelier.
Comportement : le Charançon fait le mort en cas de danger et se laisse tomber. Il disparait ainsi de la vue du prédateur ou du photographe dérangeur.
La durée de vie des adultes est de quelques semaines.
Nourriture : Tant à l’état larvaire qu’à l’état adulte, cette espèces comme toutes les espèces de charançons est essentiellement phytophage. Elle s’attaque à toutes les parties du végétale ( racines, tiges, fleurs, fruits) et apprécie particulièrement les apiacées/ombellifères comme l’Anthrisque sylvestre, la Carotte sauvage, (d’où son nom en allemand), les panais, la Berce commune.
Reproduction : la période se situe de mars à septembre.
La femelle pond des œufs sur la base de la plante où vont émerger des larves après 1 ou 2 semaines. Elles se transforment en imago, insecte volant adulte après plusieurs mues successives.
Dans le cycle évolutif normal, la larve est issue d’un œuf fécondé, mais chez plusieurs espèces , notamment chez certains Otiorrhynchus et Trachyphloeus, la reproduction peut avoir lieu sans fécondation ( parténogenèse ). Dans cette particularité, les femelles charançons n’ont pas besoin de s’accoupler avec un mâle pour pondre leurs œufs, la reproduction est assurée par les femelles seules. Cette propriété court-circuite les étapes quelquefois longues ou trop aléatoires de la reproduction sexuée. Dans ce cas, elle n'intervient que de temps à autre pour permettre un brassage des gènes.
Ceci explique que certains charançons soient invasifs.
Confusion : il existe d’autres coléoptères noirs de taille voisine comme le Crache sang, Timarcha goettingensis, sans rostre
Habitat : assez commun dans chemins, champs, friches dans toute l’Europe jusqu’en Sibérie.
Protection
Pas de protection spéciale ou légale pour ce coléoptère.
Prédateurs : oiseaux, chauve-souris.
Photos, texte, bibliographie Martine Devondel et Roland Gissinger (Anab)
Confirmation identification : Martine
Bibliographie
Faune de France, Coléoptères curculionides, Adolphe Hoffmann
Livres jolis et très instructifs:
Petites bêtes des forêts de Lorraine et d’ Alsace JY Nogret /S Vitzthum édition Serpenoise
Insectes remarquables de Lorraine et d’ Alsace –JY Nogret /S Vitzthum édition Serpenoise