Aneura pinguis et les échanges gazeux chez les mousses

Publié le 12 Octobre 2019

Aneura pinguis-   Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Aneura pinguis-   Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Aneura pinguis-   Photos Gilles Weiskircher (Anab)

Aneura pinguis- Photos Gilles Weiskircher (Anab)

Aneura pinguis (grossissementX20)- Photo Gilles Weiskircher (Anab)

Aneura pinguis (grossissementX20)- Photo Gilles Weiskircher (Anab)

Nom scientifique : Aneura pinguis (L.) Dumort., 1822

 

Date de l’observation: 23 février à Sarreinsming


Classification et famille: mousse de la famille des Aneuraceae


Habitat:  sur des sols humides, des rochers dans des biotopes alcalins à légèrement acides

 


Description :

cette mousse commune dioïque hépatique à thalle est très discrète. Elle se présente comme des thalles plus ou moins plats, les bords peuvent être légèrement courbés, le bas est convexe, le haut généralement arrondi.

En tant qu’espèce pionnière, elle peut rapidement coloniser des zones ouvertes, mais elle est moins compétitive et est donc facilement déplacée par d’autres espèces.


Statut de protection :
Cette mousse fait partie de la liste rouge des Bryophytes menacées en Alsace (2014) en statut LC (Préoccupation mineure)

pores chez Lunularia (grossissement X20 )- Photo Gilles Weiskircher (Anab)

pores chez Lunularia (grossissement X20 )- Photo Gilles Weiskircher (Anab)

Les mousses et les échanges gazeux avec l’extérieur

 

Chez les plantes à fleurs, l’échange gazeux se fait grâce à des stomates. Un stomate est un orifice de petite taille présent dans l'épiderme des organes aériens des végétaux, sur la face inférieure des feuilles le plus souvent. Il permet les échanges gazeux entre la plante et l'air ambiant (dioxygène, dioxyde de carbone, vapeur d'eau...) ainsi que la régulation de la pression osmotique. L’ouverture de ces stomates est régulée.

Chez les bryophytes, les échanges gazeux se font principalement par diffusion. Néanmoins, il existe chez certaines hépatiques des perforations, simples pores dont l'ouverture n'est pas régulée physiologiquement, permettent les échanges gazeux entre l'atmosphère et les tissus internes de l'organisme. Ces pores se ferment passivement lorsque les tissus se déshydratent et se contractent.
 

Photo « pores chez Lunularia » (loupe x40)

 

Les sporophytes de quelques mousses différencient tout de même de véritables stomates. Le sporophyte est également chlorophyllien (sauf chez les Sphaignes); ce qui lui assure une certaine autonomie.

 


 

Texte, photos, et bibliographie : Gilles Weiskircher (Anab)



 


Sources :

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/6251

http://www.jean-marc-gil-toutsurlabotanique.com/page/introduction-a-la-botanique/biologie-vegetale/biologie-vegetale-1/les.html

Rédigé par ANAB

Publié dans #Mousses-Algues

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