Tarin des aulnes
Publié le 13 Décembre 2020
Nom scientifique : Spinus spinus (Linnaeus, 1758)
anciennement Carduelis spinus
anciennement Carduelis spinus
Origine du nom : « spinus» est le nom en grec ancien d’un oiseau non identifié qui a été choisi pour nommer les tarins
Nom allemand : Erlenzeisig
Nom anglais : Eurasian Siskin
Observation : le 4 mai à Niederstinzel (57)
Famille : passereau de la famille des pinsons ou Fringillidae, des petits oiseaux granivores de 10 à 25 cm. Ils mangent des graines, fruits et bourgeons et même des noyaux de cerise pour le Gros-bec. L’alimentation des jeunes doit être plus riche avec apports de protéines, vers et insectes. Elle comprend une grande diversité d’espèces en Afrique, avec par exemple 35 espèces de serins et dans certaines îles où des espèces se sont diversifiées. Les îles Hawaï comptent 34 espèces du genre Drepanidini. Les plus connus des Fringillidae sont les Bouvreuils, les pinsons ; les tarins... Ce sont des oiseaux de petite taille avec un bec pointu et solide, quelquefois très gros comme le bien nommé gros-bec. Les teintes de leurs plumages sont variables de discret à rouge très voyant comme les bouvreuils. Les nids sont en forme de coupe et construits par la femelle. La plupart sont des oiseaux sédentaires et sociaux. Le Pinson des montagnes est une exception. C’est un migrateur qui peut former des groupes immenses de millions d’individus comme en Suisse dans les années 1951-52. De nombreuses espèces endémiques sont en danger dans le monde en raison de la petitesse de leur habitat, de sa destruction, des maladies aviaires et de la chasse.
Cette famille de passereaux a été modifiée très largement après des études génétiques qui ont démontré les parentés plus ou moins proches des différentes espèces.
Dimensions et poids : 12 cm avec la queue, envergure environ 20 cm, poids 11 à 18 g.
Longévité : 15 ans
Description : c’est un petit oiseau de couleur jaune verdâtre au bec fin et long. Le dessus de la tête et la bavette sont noirs chez le mâle.
Le corps et la queue sont rayés de bandes noires et claires, avec une bande jaune vif sur l’aile. Le ventre est jaune clair
La femelle est moins contrastée que le mâle, plus rayée sur le devant et les flancs.
Observation : le 4 mai à Niederstinzel (57)
Famille : passereau de la famille des pinsons ou Fringillidae, des petits oiseaux granivores de 10 à 25 cm. Ils mangent des graines, fruits et bourgeons et même des noyaux de cerise pour le Gros-bec. L’alimentation des jeunes doit être plus riche avec apports de protéines, vers et insectes. Elle comprend une grande diversité d’espèces en Afrique, avec par exemple 35 espèces de serins et dans certaines îles où des espèces se sont diversifiées. Les îles Hawaï comptent 34 espèces du genre Drepanidini. Les plus connus des Fringillidae sont les Bouvreuils, les pinsons ; les tarins... Ce sont des oiseaux de petite taille avec un bec pointu et solide, quelquefois très gros comme le bien nommé gros-bec. Les teintes de leurs plumages sont variables de discret à rouge très voyant comme les bouvreuils. Les nids sont en forme de coupe et construits par la femelle. La plupart sont des oiseaux sédentaires et sociaux. Le Pinson des montagnes est une exception. C’est un migrateur qui peut former des groupes immenses de millions d’individus comme en Suisse dans les années 1951-52. De nombreuses espèces endémiques sont en danger dans le monde en raison de la petitesse de leur habitat, de sa destruction, des maladies aviaires et de la chasse.
Cette famille de passereaux a été modifiée très largement après des études génétiques qui ont démontré les parentés plus ou moins proches des différentes espèces.
Dimensions et poids : 12 cm avec la queue, envergure environ 20 cm, poids 11 à 18 g.
Longévité : 15 ans
Description : c’est un petit oiseau de couleur jaune verdâtre au bec fin et long. Le dessus de la tête et la bavette sont noirs chez le mâle.
Le corps et la queue sont rayés de bandes noires et claires, avec une bande jaune vif sur l’aile. Le ventre est jaune clair
La femelle est moins contrastée que le mâle, plus rayée sur le devant et les flancs.
Chant : mélodieux et aigu à deux notes, comme tchii iii
. (Écoutez ci-dessous).
. (Écoutez ci-dessous).
Vol : ondulant et bondissant.
Habitat : oiseau présent dans les milieux arborés: forêts de feuillus mélangées à des conifères, jardins, vergers, parcs. C’est un oiseau du nord où il se reproduit, et des massifs montagneux de l’Europe de l’Ouest, la Russie, les forêts du nord, la taïga et jusqu’au Japon.
Le Tarin des Aulnes est présent toute l’année en France. Il est surtout observé en octobre et mars-avril, lors du passage d’oiseaux Nordiques et Orientaux, qui vont hiverner en Espagne. Beaucoup passent l’hiver en France et fréquentent les mangeoires.
Vers fin mars, les Tarins quittent leurs retraites d’hiver, et retournent dans les aires de reproduction.
Nourriture : se nourrit de végétaux et en particulier des petites graines de conifères, d’aulnes, de bouleaux mais aussi d’autres arbres. Il consomme aussi des insectes, des petits vers, des araignées. En hiver il affectionne les graines contenues dans les fruits ou strobiles de l’aulne. Leurs minuscules graines restent toujours accessibles. Son bec pointu mais aplati est particulièrement bien dessiné pour aller chercher ces graines. Il en est dépendant, ce qui peut influer sur les populations en cas de mauvaises fructifications de l’aulne. C’est sans doute ces observations qui lui ont valu son nom de Tarin des aulnes. Il profite aussi des mangeoires quand c’est possible et apprécie les graines de tournesol.
Comportement : les tarins des aulnes sont territoriaux uniquement quand ils nidifient. Ils se déplacent hors cette période en groupes quelquefois importants et avec d’autres passereaux. Une hiérarchie sociale s’installe dans le groupe des Tarins d’aulne. C’est un des rares oiseaux où certains individus vont jusqu’à régurgiter leur nourriture envers des dominants validant ainsi la hiérarchie et une forte cohésion du groupe.
La période de reproduction est longue de février à août. Pendant cette période le mâle met en valeur la calotte de son crâne et ses belles plumes jaunes. Après l’accouplement et la construction du nid, il manifeste un comportement territorial et restera monogame, soit une seule épouse, ce qui est loin d’être le cas de tous les oiseaux et de toutes les espèces. J'arrête là mes précisions sur la monogamie des espèces... Les Tarins des aulnes sont si discrets pendant la période de reproduction, qu'une vieille légende germanique disait que ces oiseaux cachaient dans leur nid une pierre magique qui les rendait invisibles.
Nidification : la femelle construit en haut d’un arbre un nid d’environ 10 cm fait de brindilles et herbes, garni à l’intérieur de lichens et mousses. Le mâle apporte les matériaux. La femelle va alors pondre 4 à 6 œufs blanc-bleutés tachetés de rouge-brique qu’elle couve pendant 2 semaines.
Les jeunes sont rapidement autonomes et peuvent voler après 2 semaines.
Prédateurs : rapaces, corneilles, écureuils, fouines
Protection strictement protégé par la loi. L’estimation du nombre de couples nicheurs dans notre pays est mauvaise. Ses populations sont en régression puisque le Tarin des aulnes est classé critique en Alsace, en danger en Auvergne et vulnérable dans le Languedoc Roussillon. Il est classé Znieff en Alsace et Lorraine et dans 7 autres régions en particulier Sud du pays, Centre et Nord.
Article illustré par Claudie Stenger,talentueux photographe naturaliste de notre région, d’autres photos d’oiseaux et animaux sauvages sont visibles sur Flickr (cliquer)
Texte, bibliographie Roland Gissinger (Anab) –Relecture Bernard Weinzaepflen (Anab)
Webographie :
Wikipédia, Oiseau-libre.net
https://de.wikipedia.org/wiki/Finken
n°51 de La Hulotte