Pixie trompeuse

Publié le 20 Juin 2020

Nom scientifique : Didymodon fallax (Hedw.) R.H.Zander, 1978

 

Date de l’observation: 8 mars 2019 à Wittring


Classification et famille : mousse de la famille des Pottiaceae

Une mousse très commune et petite (0,75–1,5 cm de hauteur), brunâtre, souvent teinté d’orange. Les feuilles

ont une longueur de 1–2 mm, assez espacés le long de la tige, étalés ou recourbés par temps humide et tordu une fois sec. Ils varient dans la mesure où ils se rétrécissent vers la pointe. Des capsules cylindriques se forment occasionnellement en hiver et au printemps.


Habitatsur sols nus, généralement basiques, sur les chemins, sols perturbés

 


Protection : elle est présente dans la Liste rouge des Bryophytes menacées en Alsace (2014) en statut LC (Préoccupation mineure)

 

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)
Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab) à la loupe X20
Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab) à la loupe X20

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab) à la loupe X20

Parlons nervure des feuilles et hydroïdes

 

Certaines mousses présentent sur leurs feuilles une ou plusieurs (voire aucune) nervure sur leurs feuilles. Cette nervure peut être présente sur toute la feuille, s’arrêter au milieu, être plus ou moins large, etc. Il faut tout de suite préciser que cette nervure n’est pas à entendre comme la nervure classique chez les plantes qui désigne un prolongement du pétiole dans le limbe foliaire et sert au transport de la sève.

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)- microscope x100

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)- microscope x100

 

On a vu que les mousses n’ont pas un système de conduction de la sève comme chez d’autres plantes mais néanmoins il existe chez certaines mousses un système rudimentaire de conduction de l’eau. Certaines cellules allongées, localisées dans le faisceau conducteur de la tige et parfois dans les nervures foliaires de certaines bryophytes, sont spécialisées dans la conduction de l’eau. On appelle ces cellules des hydroïdes. Ils sont l’équivalent des trachéides chez les végétaux « supérieurs »

 

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)- nervure coupe transversale microscope x1000

Pixie trompeuse (Didymodon fallax) Photos Gilles Weiskircher (Anab)- nervure coupe transversale microscope x1000


Texte, photos, et bibliographie : Gilles Weiskircher (Anab)



Source : http://www.societequebecoisedebryologie.org/mousses/Didymodon_fallax.html

Rédigé par ANAB

Publié dans #Mousses-Algues

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