Comment les naturalistes peuvent aider les archéologues

Publié le 30 Janvier 2024

Abattage d’un pin laricio de 80 centimètres de diamètre, à l’aide de deux haches polies, en Belgique.  G. Claverie.

Abattage d’un pin laricio de 80 centimètres de diamètre, à l’aide de deux haches polies, en Belgique. G. Claverie.

Voici un article un peu hors sujet de notre blog puisqu'il s'agit d'archéologie.

Comme je vous sais très curieux,  je vous publie cette copie d'un article. J'ai été mêlé involontairement à des recherches d'archéologues,  car l'un d'eux, Bertrand Poissonier, m'a demandé  l'autorisation d'utiliser une photo vue sur notre blog. Avouez que ce sujet aurait pu faire l'objet d'un quiz...

Bertrand fait des recherches sur les méthodes et outils de coupes de nos ancêtres lointains du Néolithique. Rappelez -vous, c'est l'âge de la pierre polie. Il se situe entre - 6000  et - 2000 ans.
Des erreurs d'identification de bois coupé ont  été remarqués dans des travaux et publications  d'archéologues. Ils avaient confondu des bois coupés par le castor et avec des bois coupés à la hache de pierre polie.
C'est là où ma photo de copeau de castor a été utile à Bertrand.

L'article est paru dans Archéopages fin 2023- le lien vous guide vers l'article complet, voici un extrait.

Roland (Anab)

11Le castor d’Eurasie (Castor fiber L.) est un grand rongeur autrefois très largement répandu le long des lacs et cours d’eau connectés. Sa présence en contexte archéologique en France concerne principalement les sites du Néolithique (Duval et al. 2011, p. 13). Tant pour son alimentation que pour la construction et l’entretien de barrages et de huttes, il abat et découpe des troncs proches de l’eau — rarement à plus de 30 mètres — et d’un diamètre pouvant atteindre 50 centimètres (Olsen 2013, p. 138). C’est en rongeant le tronc à sa base sur toute sa circonférence, et parfois jusqu’à 50 centimètres de hauteur, que le castor abat l’arbre (Bang, Dahlström 1999, p. 119). On retrouve ainsi des souches et des extrémités de fût taillées en pointe de crayon, mais plus fortement du côté tourné vers l’eau, contrairement à la technique d’abattage à la hache décrite précédemment. Cette spécificité a pour but de déterminer la direction de chute de l’arbre (Olsen 2013, p. 138). L’animal plante ses incisives supérieures dans le bois et ronge de gros copeaux de 3 à 4 centimètres de largeur et jusqu’à 10 à 12 centimètres de longueur à l’aide de ses incisives inférieures, perpendiculairement ou obliquement par rapport au fil du bois. Les traces de ses dents, potentiellement visibles tant sur le tronc que sur les copeaux, ont environ 8 millimètres de large et se présentent par séries de deux bien parallèles. Les arbres de faible diamètre sont coupés d’un seul côté, comme on le ferait à la hache pour une tige de ce diamètre ne nécessitant pas la réalisation d’une charnière, et les petites branches sont sectionnées de telle sorte que la surface de coupe est lisse, suggérant un unique coup de dents (Bang, Dahlström 1999, p. 119). Parmi les artefacts produits par le castor, on retrouve également des rondins d’un mètre de long environ et d’au moins 10 centimètres de diamètre prévus comme réserves hivernales. La préférence du castor en France va vers les arbres à feuilles caduques (surtout frênes, saules, aulnes et bouleaux), très rarement aux résineux (Bang, Dahlström 1999, p. 119), bien que l’animal montre un certain opportunisme, comme il a été observé notamment en Europe orientale (Russie : Goryainova et al. 2014 ; Pologne : Jackowiak et al. 2020).

12Les traces de découpe et les copeaux produits par les castors peuvent se révéler, à première vue, assez similaires à ceux produits par des outils en pierre, et cela d’autant plus que les vestiges anciens sont altérés [ill. 13 à 15]. Outre la silhouette générale des entailles, les pseudo-bandes formées par la juxtaposition horizontale des impacts de hache lors d’un abattage à la hache polie peuvent, notamment quand elles sont proches les unes des autres, être confondues avec les découpes transversales de l’animal [ill. 5]. En France, les archéologues ont eu, dès le xixe siècle, à déterminer l’origine — controversée — des traces de découpe observées sur des bois immergés, au lac de Saint-Andéol (Marchastel, Lozère) par exemple. Les castors ayant quasiment disparu de France à cette époque, deux démarches comparatistes parallèles ont alors permis d’asseoir un référentiel pour la reconnaissance des marques du rongeur. La première a tiré parti des dents conservées au Muséum national d’histoire naturelle de Paris : « J’avais […] pris dans la galerie du Muséum le moule en cire des incisives d’un certain nombre de têtes de castor ; j’avais en outre fait mordre sur des boules de cire les dents de ces squelettes et j’avais ensuite pris le moule en plâtre des empreintes. […] en les comparant avec les incisions, que nous observions sur les bois encore humides, nous avons pu constater l’identité absolue de ces incisions avec les morsures des castors. J’ai rapporté à l’état humide un certain nombre de bois rongés, pilotis, trognons informes, branches coupées à leurs deux extrémités, les voici : vous y voyez plusieurs centaines d’incisions toutes semblables entre elles, et vous pouvez vous convaincre qu’elles ont exactement la même forme, les mêmes dimensions, la même disposition géminée, que les empreintes faites par les dents des castors du Muséum sur les boules de cire dont je vous présente les moules » (Broca 1872, p. 526). La seconde s’inspire de bois canadiens rongés présentés sous forme de hutte à Paris lors de l’exposition universelle de 1867 (Mortillet 1872) ou importés à dessein d’Amérique du Nord (Prunières 1887). Cette démarche empreinte d’humilité, qui impose le recours à un référentiel, a ainsi parfaitement répondu aux attentes scientifiques de l’époque, et l’on aurait pu penser qu’elle se serait imposée. Or c’est loin d’être le cas. Plus récemment en Angleterre, J. M. Coles et B. J. Orme réattribuent au travail du castor, dans un article judicieusement intitulé « Homo sapiens or Castor fiber ? », la coupe d’une branche du fameux site néolithique de Star Carr (Clark 1954, pl. XX, G ; Coles, Orme 1983, pl. XVIII, b). Les auteurs étaient d’autant plus sensibles à la question que, précédemment, ils avaient eux-mêmes attribué, à tort, le travail d’un bois du site néolithique de Baker à des humains (Coles et al. 1980) avant de faire marche arrière. Mais pour éclairer ces opinions, encore faudrait-il pouvoir s’appuyer sur un référentiel accessible et commode, qui à l’heure actuel fait encore défaut.

13. Traces de découpe de castor (C. fiber) sur aulne glutineux, Bordezac (Gard), rive droite de la Cèze.

13. Traces de découpe de castor (C. fiber) sur aulne glutineux, Bordezac (Gard), rive droite de la Cèze.

Tronc frais (circulaire, diamètre : 16 cm), enlèvements sur un côté sur 28 cm de hauteur (2,8 à 3 cm de large pour ceux qui sont entiers, sinon autour de 1,5 à 2 cm quand ils sont recoupés, pour 5 à 9 mm de hauteur), forme en biseau.

M. Remicourt/Inrap.

14. Traces de découpe de castor (C. fiber) sur aulne glutineux, Bessèges (Gard), rive droite de la Cèze.

14. Traces de découpe de castor (C. fiber) sur aulne glutineux, Bessèges (Gard), rive droite de la Cèze.

Tronc sec (circulaire, diamètre : 9,5 cm), enlèvements sur tout le pourtour (3 cm de large pour ceux qui sont entiers, sinon autour de 2 cm quand ils sont recoupés, pour 5 à 8 mm de hauteur), forme tronconique. Le centre n’est pas attaqué, cassure de 4,5 cm de diamètre.

M. Remicourt/Inrap.

15. Comparaison entre les faces inférieures de deux copeaux.

15. Comparaison entre les faces inférieures de deux copeaux.

Les flèches indiquent le mouvement des entailles. À gauche : castor alsacien (C. fiber) ; à droite : copeau à l’herminette sur chêne sec, pirogue de Bougon.

B. Poissonnier/Inrap (à gauche : d’après une photo de R. Gissinger, Association Nature Alsace Bossue).

  • 2 Responsable d’opération : Sébastien Pancin, Inrap, 2017.
  • 3 Fouilles, ZAC du Bas-Terroir, responsable d’opération : David Hérisson, CNRS, 2014-2015.
  • 4 Responsable d’opération : Philippe Marquis, commission du Vieux Paris, 1991-1992.

13Les opérations d’archéologie préventive mettent souvent les archéologues aux prises avec des bois plus ou moins « travaillés », en contexte humide, la conservation des traces présentes sur ceux-ci étant en outre aléatoire. La reconnaissance d’un travail proprement humain constitue alors un enjeu fort en termes de potentiel scientifique. Nous pouvons ainsi donner l’exemple récent du site de Cabillot, à Margouët-Meymes (Gers), où la découverte d’un remarquable niveau contenant des bois datés du Néolithique et portant des traces potentielles d’action anthropique a suscité la prescription d’une fouille2. Les résultats, dont le rapport est en cours de rédaction, montrent essentiellement la présence du castor [ill. 16]. Même chose dans le département du Nord où, sur le site vieux de 110 000 à 130 000 ans de Waziers, une hutte de castors a pu être identifiée, ce qui a permis d’isoler plus aisément les artefacts néandertaliens3 (Hérisson 2016). Cependant, des occupations néolithiques ont pu intégrer dans certaines constructions des pieux abattus par les humains et des perches coupées par les castors, comme dans l’appontement attribué à la phase Cerny des fouilles de Paris-Bercy4 (Fleury 1994). Le caractère opportuniste de tels emplois semble évident dans le cas présent et souligne encore la nécessité de ce projet de construction d’une base de données. En effet, la démarche proposée ici devrait permettre une meilleure connaissance — une meilleure reconnaissance — des traces et produits liés au travail du bois tout au long des périodes préhistoriques.

16. Bois d’époque néolithique montrant des traces de découpe, sur le site de Cabillot, à Margouët-Meymes (Gers).

16. Bois d’époque néolithique montrant des traces de découpe, sur le site de Cabillot, à Margouët-Meymes (Gers).

B. Lecomte-Schmitt/Inrap.

14Les saignées pratiquées transversalement au fond de l’embarcation à l’herminette en pierre polie [ill.17 : 4] ont permis de dégager un plan de travail à partir duquel des coins en buis et frêne (15-29,5 × 6-8 cm) [ill.17 : 2] ont pu être insérés. Les coins sont alors frappés à l’aide de gros maillets [ill. 17 : 1 ; ill. 18] en percussion soit directe, soit indirecte par l’intermédiaire de prolongateurs en bois qui les font progresser quand ils sont complètement engagés sous l’éclisse (et donc inaccessibles à la frappe directe). La fente initiée grâce à des ciseaux en bois de cerf [ill. 17 : 3] peut être alors poursuivie.

17. Outils utilisés en août 2021 sur la pirogue de Bougon.

17. Outils utilisés en août 2021 sur la pirogue de Bougon.

1  : maillets en bois  ; 2  : coins en bois  ; 3  : ciseaux en bois de cerf  ; 4  : herminettes polies (la lame de celle de gauche est brisée)  ; 5  : petite hache polie à manche en bois de cerf  ; 6  : hache polie à emmanchement direct  ; 7  : bâtons grattoirs utilisés lors de la carbonisation.

B. Poissonnier/Inrap.

18. Levée d’éclisses à l’aide de coins en bois frappés au maillet, sur le fond de la pirogue de Bougon (août 2021).

18. Levée d’éclisses à l’aide de coins en bois frappés au maillet, sur le fond de la pirogue de Bougon (août 2021).

P. Guillonnet/Koruc.

15Les éclisses ainsi levées sont caractérisées par leur longueur (jusqu’à 120 × 19 × 4 cm), la marque de l’entaille transversale à une extrémité et des surfaces d’arrachement sur le reste [ill. 19]. C’est le même procédé qui avait été mis en œuvre en 2003 afin d’enlever de grandes planches d’entame ou de gros calots de bois, préalables à l’évidage.

19. Exemple d’éclisse levée à l’aide de coins en bois, frappés dans l’axe longitudinal à partir d’une saignée transversale réalisée à l’herminette polie.

19. Exemple d’éclisse levée à l’aide de coins en bois, frappés dans l’axe longitudinal à partir d’une saignée transversale réalisée à l’herminette polie.

Chêne sec, fond de la pirogue de Bougon, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

16La hache polie, essentiellement de grande taille [ill. 17 : 6 ; ill. 20], mais aussi avec le renfort ponctuel d’un petit modèle, plus maniable en espace contraint, notamment aux extrémités [ill. 17 : 5 ; ill. 21], a permis un travail selon l’axe longitudinal [ill. 20, à droite], ce qui a produit des éclats fins, filiformes, sans trace nette de découpe, de longueur variable mais souvent peu importante [ill. 22]. La petite hache peut laisser des marques d’impact lenticulaires. L’herminette est parfois utilisée également pour cette tâche si la grume est suffisamment large (> 55 cm) pour permettre un mouvement de l’outil. En inclinant la pirogue, les bords internes deviennent plus accessibles dans ce cas de figure. Cela implique toutefois un changement de prise du manche de l’herminette, les deux mains étant alors placées à la perpendiculaire l’une de l’autre pour un meilleur maintien.

20. Utilisation simultanée d’une herminette (à gauche) et d’une hache sur la pirogue de Bougon, août 2021.

20. Utilisation simultanée d’une herminette (à gauche) et d’une hache sur la pirogue de Bougon, août 2021.

J. Minnaert.

21. Détail de la régularisation finale de la surface interne de la pirogue de Bougon, après légère carbonisation, août 2021.

21. Détail de la régularisation finale de la surface interne de la pirogue de Bougon, après légère carbonisation, août 2021.

L’outil qui a travaillé les bords internes est une petite hache polie à lame en dolérite de Dussac (Dordogne), avec un court manche en bois de cerf.

B. Poissonnier/Inrap.

22. Exemples d’éclats obtenus à la hache polie sur bois de chêne sec.

22. Exemples d’éclats obtenus à la hache polie sur bois de chêne sec.

 Intérieur des flancs de la pirogue de Bougon, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

17En raison de la résistance du chêne coupé depuis 2003 et de la contrainte d’un temps d’exécution serré, l’usage du feu s’est montré particulièrement performant pour affiner la coque pratiquement jusqu’à son épaisseur définitive (2,5 cm vers la proue, 4 cm vers la poupe), suivant en cela les dimensions précises du modèle de référence de Bourg-Charente. Un feu de branches a été allumé à proximité, puis les braises ont été apportées dans l’embarcation, le feu surveillé et déplacé à l’intérieur de la pirogue au gré des besoins, les zones brûlées devant être grattées au fur et à mesure à l’aide de bâtons [ill. 17 : 7]. Une ultime régularisation a été effectuée à l’herminette [ill. 23] ou à la petite hache [ill. 21], ce qui a eu pour conséquence d’oblitérer visuellement cette étape de travail au feu, souvent du reste difficile à déterminer sur les pièces archéologiques. Sa mise en évidence éventuelle, dans ce dernier cas, ne pourrait provenir que de l’étude attentive des copeaux et autres déchets.

23. Impacts d’herminette polie sur le fond de la pirogue de Bougon, après carbonisation, août 2021.

23. Impacts d’herminette polie sur le fond de la pirogue de Bougon, après carbonisation, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

18L’herminette [ill. 17 : 4] est l’outil par excellence de régularisation du fond après enlèvement des éclisses, maniée à reculons en respectant l’axe longitudinal de l’embarcation et le fil du bois [ill. 20, à gauche ; ill. 24 et 25]. Les impacts peuvent présenter l’aspect de multiples cupules, plus ou moins concaves selon la morphologie de la lame [ill. 26]. Les copeaux produits [ill. 27] mesurent 10 à 20 centimètres en moyenne, avec une morphologie allongée vaguement rectangulaire. Leur face inférieure porte la trace nette de la coupe à l’herminette, le reste présentant des stigmates d’arrachement, d’autant plus visibles ici que le bois a séché. En effet, sur du bois frais, l’arrachement s’opère plus facilement, en nécessitant un coup moins violent, avec comme conséquence des traces moins caractérisées.

24. Copeau levé à l’herminette polie, sur le fond de la pirogue de Bougon, août 2021.

24. Copeau levé à l’herminette polie, sur le fond de la pirogue de Bougon, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

25. Détail de la poupe de la pirogue de Bougon en fin de façonnage, août 2021.

25. Détail de la poupe de la pirogue de Bougon en fin de façonnage, août 2021.

S. Renaud/Inrap.

26. Détail du fond de la pirogue de Bougon régularisé à l’herminette, août 2021.

26. Détail du fond de la pirogue de Bougon régularisé à l’herminette, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

27. Exemples d’éclats obtenus à l’herminette polie sur bois de chêne sec.

27. Exemples d’éclats obtenus à l’herminette polie sur bois de chêne sec.

Fond de la pirogue de Bougon, août 2021.

B. Poissonnier/Inrap.

19Les différentes réalisations expérimentales d’embarcations de type préhistorique menées dès à présent par Koruc, et projetées dans les années à venir, offrent l’occasion rare de mieux comprendre et de documenter le travail du bois au Néolithique dans le cadre de la navigation. D’ores et déjà, la connaissance du chantier de construction néolithique a connu de réels progrès, depuis les types d’abattage jusqu’à la navigation, en passant par les étapes de façonnage. Ainsi, les techniques de culée blanche ou noire ont été testées, avec des résultats inédits qui, notamment dans le dernier cas, nécessitent de nouveaux essais tributaires de la disponibilité d’arbres de grande taille. Enfin, l’attention particulière que nous portons à la caractérisation des traces d’outil et des déchets de bois produits contribue à l’alimentation d’un référentiel spécifique, offrant la possibilité d’une expertise rapide des stigmates observés tout particulièrement lors des interventions archéologiques, notamment préventives, en milieu humide, qui s’accompagnent immanquablement de découvertes de bois ouvragés, ou possiblement ouvragés (confusion possible avec l’action des castors). Nous souhaitons que ce référentiel unique soit à terme consultable et accessible à tous.

Rédigé par ANAB

Publié dans #On parle de nous

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T
Merci pour cet article intéressant (même si je ne comprends pas tout)!<br /> Bravo pour les résultats de cette collaboration, et la collaboration elle-même!
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R
Merci Toll. Cet article est pour les spécialistes pas pour nous. Il montre que l'analyse de traces peut aller loin et nous apprendre beaucoup de ceux qui nous ont précédés. Pour moi c'est fascinant.
B
Bravo Roland, comme quoi la botanique mène à nombres d'autres sciences ou découvertes. 😊
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R
Merci Berna@rd. Ce que j'aime avec ces publications blog, nos sorties nature, c'est justement les rencontres avec de nouvelles personnes (ou associations) toujours très riches d'expériences et de savoirs, comme ici en archéologie avec Bertrand.