L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris )

Publié le 4 Novembre 2018

Nom scientifique : Sturnus vulgaris Linnaeus, 1758
Origine du  nom : vient du latin « Sturnus ",  qui désignait cet oiseau  et de  « vulgaris », commun.

Nom allemand : Star
Observation: le 24 octobre à Keskastel


Famille : celle des Sturnidés familles de passereaux qui comprend 123 espèces dont les mainates, les étourneaux.

Dimensions et poids : 21  cm, 30 à 40 cm d’envergure  poids  60 à 100 g environ.
Longévité : 15  ans

Description : c’est un oiseau un peu plus petit que le merle mais avec des ailes plus longues, larges et pointues.
Le plumage est noir et lustré, moucheté de blanc, très caractéristique.
ces taches varient selon chaque individu et permettent la reconnaissance entre les individus.
Il se modifie au printemps pour laisse la place
 à son  plumage nuptial, brillant avec des reflets verts à violacés.

Le mâle adulte a un bec à la base jaune, celui de la femelle a une base rosâtre.
La couleur des pattes diffère légèrement entre les deux sexes de rose passe à rouge en été..

Les juvéniles sont bruns  gris uniforme.
.

 
 L'Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger
 L'Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

 Jeune Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photo Claudie Stenger

Jeune Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris ) Photo Claudie Stenger

Chant :  cet oiseau habitué à vivre ne groupes quelquefois très importants a développé  un répertoire de chants et cris imposant.
: Les mâles chantent n'importe quand, sauf pendant leur mue d'été.
 Leur chant varie des sifflets mélodieux, des cris rauques jusqu'aux imitations réussies de sons tels que les cris et chants d'autres oiseaux, les téléphones, les carillons et les klaxons.

Il est très doué pour les imitations, autant celles d’autres oiseaux comme le
loriot ou la buse  que de bruits d’activités humaines.


Son chant: (cliquer sur le triangle pour écouter)

Son cri:

Vol :  rapide et tonique. Le plus extraordinaire c’est bien sûr son vol en escadrilles de  milliers d’individus.
Ces groupes d’étourneaux sont hypnotiques et nous pouvons rester des heures à les regarder s’étirer, se rassembler, tourner à gauche, à droite, plonger…
Quand les groupes se resserrent c’est en présence d’un prédateur. Celui-ci aura énormément de mal à capturer un oiseau tant le vol est homogène coordonné, massif.
Chaque étourneau est en relation avec au moins 4 autres oiseaux  lors de ces vols en formation. Il doit lessurveiller au cm près et au dixième de seconde près. Ils ne sont qu’à quelques dizaines de cm les uns des autres.
Le vol est donc acrobatique et coordonné. Ces oiseaux ont des facultés cognitives évoluées.

 
 L'Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger
 L'Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger
 L'Étourneau sansonnet  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

Des chercheurs italiens ont étudié des groupes d’étourneaux dénommé aussi "murmuration d'étourneaux"
«  Les corrélations entre étourneaux sont indépendantes du nombre d’individus : le changement d’état du comportement d’un oiseau affecte et est affecté par celui des autres individus du groupe, quelle que soit la taille de celui-ci. Les mouvements de chaque oiseau sont ainsi influencés par ceux de tous les autres, comme s’ils étaient reliés entre eux, permettant une coordination parfaite de l’ensemble. Ce sont des corrélations comportementales indépendantes de la taille d’une population, qui s’observent également pour des événements non biologiques comme les avalanches ou la formation de cristaux. Ce sont des systèmes critiques au sein desquels des transformations quasi-instantanées peuvent se produire passé un seuil critique de complexité.

Quand un groupe d’étourneaux agit comme s’il constituait une entité unique, il se comporte comme un système critique capable d’optimiser sa réponse collective aux défis externes, comme l’attaque d’un prédateur.
La taille des groupes d’étourneaux étudiés variait de 122 à 4 268 oiseaux, mais elle n’avait pas d’influence sur les types de mouvements et sur leur coordination. Dans tous les cas, si un oiseau se retournait et changeait de vitesse, alors tous les autres oiseaux le faisaient également. Ce qui était le plus surprenant était le caractère quasi-instantané du traitement du signal, ce qui constitue encore un vrai mystère. »

durée 4 min

Habitat: présent  dans les zones ouvertes  à proximité de zones boisées  ou urbaines  où il peut nicher
dans des cavités naturelles ou artificielles (murs abîmés, toitures…)



Nourriture :   omnivore, se nourrit d’abord d’insectes et de vers.
A partir du mois de mai son régime comporte beaucoup de fruits et débute par les cerises. Il peut à cette occasion être un vrai fléau qui vide de ses cerises un cerisier en quelques heures.
Les jeunes sont nourris de proies animales tendres exclusivement.


Comportement : complexe, difficile de résumer dans cet article.


Nidification : Le couple cherche après l’accouplement,  une cavité défendue dans un rayon de 25 à 50cm des autres étourneaux. Les aires de nourrissage ne sont pas défendues.
La femelle  y pond, de mars à juillet,  4 à 6 œufs, qu’elle couve pendant 21 jours avec des œufs d’autres femelles. (les chercheurs ont déterminé que près de 30% des œufs sont pondus dans d’autres nids !)
Les jeunes sont autonomes et peuvent voler après 3 semaines.


Protection  considéré comme nuisible en raison des dégâts importants qu’il peut produire sur des arbres fruitiers et des cultures.
Il a un rôle positif aussi car il élimine de nombreux insectes ravageurs ou non.

 

Article illustré par notre talentueux collègue photographe naturaliste Claudie  , d’autres photos sont visibles sur Flickr (cliquer)
Texte  Roland  Gissinger (Anab) synthèse de sites internet

http://www.oiseaux.net/oiseaux/etourneau.sansonnet.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tourneau_sansonnet

Un Étourneau sansonnet en prise avec un Pic épéiche, merci Claudie de ces images incroyables  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger
Un Étourneau sansonnet en prise avec un Pic épéiche, merci Claudie de ces images incroyables  (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

Un Étourneau sansonnet en prise avec un Pic épéiche, merci Claudie de ces images incroyables (Sturnus vulgaris ) Photos Claudie Stenger

vidéo france info du 12/11/2018

C’est un spectacle époustouflant. Les ballets aériens d’étourneaux ou "murmurations", observables du mois de novembre à février. La raison à cette impressionnante chorégraphie est simple : se protéger des autres oiseaux prédateurs. Lorsqu’un danger menace, les étourneaux d’une même zone s’élèvent ensemble des arbres pour former une masse compacte et difficile à attaquer. Les retardataires seront les proies du rapace. Dans ce nuage noir, tous les oiseaux fonctionnent comme un seul organisme, changeant brusquement de direction, ondulant, se repliant… Pour comprendre le fonctionnement de ce phénomène, les scientifiques ont dû effectuer des simulations informatiques.

Un groupe sans leader

La notion fondamentale : aucun leader ne dirige ces mouvements aléatoires. N’importe quel étourneau peut enclencher un changement de direction et les mouvements se propagent ensuite par onde à travers la masse. Chaque oiseau ne réagit qu’aux mouvements de ses sept voisins les plus proches. Autrement dit, un individu changeant de direction ne va influencer que ses voisins les plus proches, qui influenceront les leurs, etc. Le mouvement quasi-immédiat à l’échelle de l’individu devient progressif à l’échelle du groupe. Cela permet la formation de ces nuées en permanence.

Rédigé par ANAB

Publié dans #Oiseaux

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article