Un nouveau type d’éolienne sur le toit de l’usine Suchard
Publié le 19 Décembre 2017
C'est important de développer la recherche de production d 'énergie et d'économie d'énergie dans tous les secteurs.
Un exemple parmi d'autres. Ici, c'est du très petit éolien, 1 à 10 kw. Quel est le prix de ce bijou ?
Paru dans les DNA du 13/12/2017
Sept acteurs institutionnels et cinq entreprises se sont penchés sur le berceau de la première éolienne urbaine à voilure tournante de Strasbourg.
Posé sur le toit de l’usine Suchard en juillet, l’engin est une adaptation du prototype de l’entreprise Inergys, start-up basée à Limoges. En année pleine, il produira 10 MWh, soit de quoi rendre autonome, d’un point de vue énergétique, le bâtiment d’accueil et de gardiennage de l’usine.
Même si la performance n’est pas dans la quantité, elle s’inscrit dans une recherche au long cours, de la part de l’entreprise, de réduire son impact environnemental et d’augmenter sa performance énergétique.
Dès 2005, le site s’est mis au free-cooling, consistant à sécher les chocolats produits à l’air extérieur. La consommation d’eau est mieux maîtrisée, la sobriété énergétique a permis de vraies avancées.
Ruches et potagers
L’éolienne sur le toit annonce toute une réflexion de Suchard sur un mix énergétique, pour dépendre le moins possible des énergies fossiles. Les pistes du photovoltaïque, de l’hydraulique (l’usine est au bord du Rhin Tortu) sont également dans les cartons et dans les discussions.
Dans la démarche générale de l’entreprise, la responsabilité sociale et environnementale est prônée à tous les étages. Avec un enthousiasme des salariés qu’il faut souligner. Ces derniers s’occupent, outre leur travail, de sept potagers participatifs et d’un rucher.
MSK 13/12/2017
I aura fallu deux années de développement aux ingénieurs de l'entreprise Inergys pour mettre au point leur projet de mini éolienne permettant l'auto-consommation.
Créé au printemps 2013, l'entreprise, implantée près de l'aéroport de Limoges, propose aujourd'hui de petites éoliennes.
Elles peuvent aisément capter des vents légers et sont capables de changer leur direction en fonction du sens du vent.
Les tests sont désormais tous validés. L'entreprise entre donc dans une phase pré-industrielle.
Dirigée par l'entrepreneur Thierry Lamidieu, ce dernier a annoncé que les premiers modèles sont opérationnels. Ce premier modèle, officiellement disponible depuis peu, permettra aussi d'être implantée sur des sites davantage isolé, sites dans lesquels l'alimentation en électricité est plus cher et plus compliqué.
Soutenu depuis le lancement du projet par la Région Aquitaine puis Nouvelle-Aquitaine, le projet est également soutenu financièrement par les fonds de co-investissement "Limousin Dynalim" et "Limousin Expansion", agence régionale de développement du Limousin.
Signe prometteur pour la croissance de la startup limougeaude, les premiers clients ne sont autres que des multinationales. A Toulouse, l'énergéticien Engie (ex Suez Lyonnaise des Eaux) et le groupe Orange en Bretagne ont acquis les premiers modèles dès la fin de l'année 2016.
Les dirigeants de la société se sont désormais fixés comme objectif de réussir à conclure en 3 ans, un complexe processus industriel permettant de réduire drastiquement les coûts de production.