La Bergeronnette grise
Publié le 26 Juillet 2020
Nom scientifique : Motacilla alba alba Linnaeus, 1758
Origine du nom : « Motacilla» a une orgiine incertaine, peut-être de « motare » bouger et « cilla » mouvements de queue ou du nom existant déjà à l’époque latin et de «alba », blanc.
Bergeronnette vient de « petite bergère », car cet oiseau accompagnait les troupeaux de moutons mais en fait était intéressée plutôt par les insectes vivant dans leurs déjections.
Nom allemand : Bachstelze
Nom anglais : White wagtail
Observation: le 20 juillet à Voellerdingen
Famille : passereau de l’ordre des Passeriformes, et de la famille des Motacillidae (comme les Pipits, .)
Ce sont des oiseaux au corps gracile de petite taille, terrestres qui nichent au sol ou sur des rochers.
Dimensions et poids : 16 à 19 cm, poids 19 à 27 g.
Longévité : 10 ans
Description :
c’est un oiseau pétillant et gracieux qui se distingue par sa longue queue souvent en mouvement et qui lui a valu autrefois le nom de hochequeue.
Sa tête est surmontée d’une calotte noire tandis que le milieu de la tête est blanc et la gorge noire.
Le bec est noir ainsi que sa queue bordée de blanc. Le ventre est blanc et le dessus de l’oiseau est gris avec des rayures noires et blanches.
La femelle a des couleurs moins prononcées que celles du mâle surtout quand ce dernier est en « livrée nuptiale ».
Il existe une dizaine de sous-espèces ou variétés de Bergeronnettes grises selon les pays. Elles se distinguent par des variations de couleur du plumage.
Chant : https://www.xeno-canto.org/577722
Le chant est simple à deux syllabes du type tschi oui repris avec de petites variations
Vol : peu élevé, très ondulé avec des battements rapides et des cris qui permettent de l’identifier. Les trajets sont courts.
Habitat: présent sur tout dans le nord et le sud du pays dans des zones dégagées comme des terrains vagues, des zones industrielles, des zones agricoles, pelouses urbaines, des plans d’eau dégagés...C’est donc un oiseau que les activités humaines ne dérangent pas pour un peu qu’il trouve de quoi nicher.
Il est remarquable d’adaptation puisqu’il nidifie au grand nord à des températures estivales de 4°C jusque dans les pays chauds comme le Maroc.
Les espèces du nord migrent vers le sud en hiver.
Nourriture : se nourrit de d’insectes volants ou rampants comme les mouches, les coléoptères mais aussi des larves, vers et chenilles.
Avec sa queue qui lui sert de balancier elle est très adroite pour capturer les insectes toujours nombreux près des détritus, cadavres ou compost, herbes abandonnées par la mer et les rivières. A la différence d’autres oiseaux, elle ne saute pas mais marche.
Comportement : les bergeronnettes après le nourrissage des jeunes vivent souvent en petites colonies et se regroupent le soir en dortoirs.
Nidification : Le couple cherche une cavité, un trou dans un mur, une talus, une falaise après l’accouplement pour faire un nid. Il est composé de brindilles et d’herbes sèches et de fibres plus fines comme des radicelles, mousses, cheveux et plumes.
La femelle y pond 5 à 6 œufs de couleur gris foncé, qu’elle couve pendant 2 semaines.
Les jeunes sont autonomes et peuvent voler après 2 semaines. Une deuxième couvée est souvent mise en route après cette première et souvent une troisième dans les régions situées au sud.
Prédateurs : rapaces, corneilles
Protection strictement protégé par la loi.. Sa population reste assez stable entre 350 000 et 600 000 couples sur notre territoire et pour cette raison classée LC en préoccupation mineure. (en 2020).